L'illettrisme n'est pas une notion facile à définir. Au départ synonyme du mot analphabète et désignant du point de vue étymologique l'ignorance des lettres, donc de l'alphabet, il prit en 1995 grâce au GPLI (Groupement Permanent de Lutte contre l'illettrisme) un tout autre sens. Il désigne le fait de ne pas avoir les compétences nécessaires malgré un scolarisation "pour faire face aux exigences de la vie sociale ou professionnelle en matière de lecture et d'écriture" (Esperandieu et Vogler, 2000).
Si les définitions ont mis tant de temps à se fixer, et restent toujours sujettes à polémique, cela vient du caractère récent de ce problème. En effet, la réelle prise de conscience de ce phénomène date de 1984 grâce à l'association ATD quart monde et grâce à la création d'une instance ministérielle: le GPLI.
La mesure de l'illettrisme n'est pas évidente "faute de définition univoque de l'objet à mesurer" (Esperandieu et Voglet 2000). Néanmoins, les statistiques montrent qu'il y a environ 12% des français en situation d'illettrisme. Ces personnes sont, en majorité, des immigrés ayant une langue maternelle autre que le français, des gens ayant subi l'échec scolaire, et des personnes ayant oublié les savoirs de base.
La lutte contre l'illettrisme en France s'est fortement développée et se développée encore avec des acteurs "sur le front" (Esperandieu et Vogler, 2000) dit "acteurs de premier rang" et des organisations comme le GPLI, gérantes du réseau de la lutte contre l'illettrisme. Les actions sont nombreuses mais nous pouvons retenir les quatre démarches suivantes: accueillir, orienter, informer et proposer une formation adéquate.
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