Enseignement de l'histoire, pédagogie, création du CAPES, susciter la parole des élèves, manuel d'histoire
Savoir enseigner dépend aussi du contexte matériel, problème crucial des sources de l'acte d'enseigner, avant les années 40 pas de possibilité d'enregistrement (ex : Durkheim avant la 1e Guerre Mondiale). Programme pas révélateur de l'acte d'enseignement. On enregistre peu les enseignements, traces d'enseignements (cahiers d'élèves, devoirs), corps enseignant, regard, voix inaccessibles surtout au XIXe. Michelet et Guizot ont enseigné, mais comment ? Grands orateurs du XIXe : voix nasillarde et plusaigüe qu'aujourd'hui. Périodes plus anciennes : on s'intéresse à la pédagogie
[...] Nouvelles pratiques, mais parallèles, conférence dialoguée ou cours dialoguée permettant l'interaction maître/élèves, (aujourd'hui cours semi-dialogué), recommandé dans les instructions officielles dès les années 1890. Mais si plus d'interaction, pas la panacée. On diminue néanmoins la parole de l'enseignant, on demande + la parole des élèves. Rompre le discours du maître, susciter la parole des élèves, prise de notes qui devient différente, sorte de réflexion collective. Néanmoins résumé souvent préparé et dicté par l'enseignant. Pb du tps, (poser la question, savoir si comprise etc., temps de gestion de l'erreur, qu'il faut corriger, rectifier : prend beaucoup de temps) alors que programmes à finir. [...]
[...] Misogynie : on ne connaît pas le contenu de l'enseignement mais on remarque sa tenue Femmes tolérées, pas encore admises. Féminisation dans la 2e moitié du XXe. Nomination parisienne vu comme le graal, notamment pourles hommes, salaire des enseignants parisiens plus élevé qu'en Province (car la vie y est plus chère). Crainte forte : finir le programme, s'explique par l'unité du programme sur l'ensemble du secondaire. Idée d'une cohérence de l'ensemble, qui tient au fait que chaque enseignant termine son programme chaque année. [...]
[...] Jean-Paul SARTRE, pendant sa première année d'enseignement dans un lycée du Havre : témoignages d'élèves « subjugués » par le charisme de Sartre, même de son inspecteur. Le charisme donnerait le goût d'une discipline. Enseigner devient alors un art, « l'art de bien dire », le maître se doit de « parler comme un livre » Les autres pratiques alternatives ont du mal à s'implanter pendant la première moitié du XXe siècle, car l'enseignant doit briller, et le cours magistral est un des meilleurs moyens pour cela. [...]
[...] Rôle de l'enseignant en histoire. Leçon, codifiée, par un enseignant devant des élèves qui écrivent, plus ou moins de bonne grâce, écriture qui passe de plus en plus souvent par le clavier. Savoir enseigner dépend aussi du contexte matériel, problème crucial des sources de l'acte d'enseigner, avant les années 40 pas de possibilité d'enregistrement (ex : Durkheim avant la 1e Guerre Mondiale). Programme pas révélateur de l'acte d'enseignement. On enregistre peu les enseignements, traces d'enseignements (cahiers d'élèves, devoirs), corps enseignant, regard, voix inaccessibles surtout au XIXe. [...]
[...] En classe, manuel vue comme superflu car tâche des élèves écouter le maître, manuel peu ouvert, grand nombre de résumés d'enseignants repris dans un manuel pas utilisé par les élèves. De plus en plus de manuels fournissent surtout des documents, enjeu éditorial : convaincre les élèves de l'utilité du manuel d'histoire pendant la Belle Epoque. Protestation des parents sur le coût des manuels, circulaire de 1923 offre à l'enseignant de rendre l'usage du manuel facultatif. Editeurs savent placer les manuels, marché juteux. Certains suggèrent un autre usage, faire des manuels un support de lecture qui pourrait devenir un lien entre maître et élèves. Technique peu utilisée. [...]
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