Depuis « l'explosion scolaire » dans les années 1980, nombreuses sont les inégalités dans le domaine de l'éducation. De nombreux travaux sociologiques, lesquels recherchent l'origine de ces inégalités, émergent alors. On mesure ainsi l'évolution de ces inégalités et des premiers constats sont établis, le tout servi par les statistiques. On constate alors que nombreux sont les facteurs de l'hétérogénéité.
Mais quels sont-ils exactement ? Comment le système éducatif la gère-t-il dans les textes, et surtout, comment s'applique-t-elle sur le terrain, dans les classes, par l'enseignant ? Y a-t-il un décalage entre ce qui est dit dans les textes et ce qui est appliqué réellement dans les faits ?
[...] Mais il est aussi une hétérogénéité relative au contexte dans lequel évolue indirectement élève. Les critères socio-culturels mènent ainsi également à des différenciations dans le parcours de l'élève, depuis sa progression dans les apprentissages jusqu'à sa réussite. Car un élève n'évoluera pas de la même manière selon la situation sociale de ses parents, son âge, son sexe, sa situation géographique, mais également et le choix de sa stratégie personnelle. En effet, l'élève ne bénéficiera pas des mêmes pré-requis selon le milieu social dans lequel il évolue. [...]
[...] L'enseignant peut tout d'abord lors du lancement de sa leçon, analyser les pré-requis des élèves, inégaux bien évidemment. Cela permet de mettre les publics différents au même niveau. On anticipe les difficultés, on définit un cadre et on rassure. Le corps enseignant organise alors une progression individuelle à partir d'objectifs séquencés. On créé et définit des groupes (en langues vivantes par exemple) destinés à faciliter l'autonomie, l'entraide, les échanges. On peut aussi instituer un système de tutorat, ou d'aides individualisées. [...]
[...] Depuis les années 1980 on tend donc vers une massification et une diversification des publics dans le milieu éducatif. Ainsi, face à la multiplicité des profils, l'Education Nationale a dû gérer et s'adapter: par exemple, en multipliant les possibilités d'orientation, c'est-à-dire donner plus à ceux qui en ont besoin. Le but de l'école étant d'intégrer, on ne peut exclure un élève du fait de difficultés mentales ou psychiques. On ne dira jamais d'un élève qui il n'a pas sa place à l'école, il y est de droit. [...]
[...] Ils visent à une formation plus courte avec débouchés sitôt la sortie de l'environnement éducatif. Mais on peut aussi, à l'issue d'un baccalauréat professionnel, rejoindre l'université. Pour faire face à certaines déficiences ou certains troubles, des partenariats sont mis en place avec 1a MDPH ; des CLIS sont instaurées avec des professeurs référents expérimentés. Les élèves à besoins éducatifs particuliers (hyperactifs, souffrant de troubles cognitifs . ) atteints de troubles spécifiques des apprentissages ne sont donc pas exclus de la réflexion institutionnelle. [...]
[...] Hétérogénéité des publics et des contextes en éducation Depuis l'explosion scolaire dans les années 1980, nombreuses sont les inégalités dans le domaine de l'éducation. De nombreux travaux sociologiques, lesquels recherchent l'origine de ces inégalités, émergent alors. On mesure ainsi l'évolution de ces inégalités et des premiers constats sont établis, le tout servi par les statistiques. On constate alors que nombreux sont les facteurs de l'hétérogénéité. Mais quels sont-ils exactement ? Comment le système éducatif la gère- t-il dans les textes, et surtout, comment s'applique-t-elle sur le terrain, dans les classes, par l'enseignant ? [...]
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