Valeurs du système éducatif, Éducation nationale, ministre de l'éducation, ministère, réforme scolaire, rectorat, établissements scolaires, gratuité, principe d'obligation
Le but est de se situer dans le système, qui sont mes interlocuteurs? Quelle est ma hiérarchie? Le cours va permettre de se repérer dans ce système.
Poids politique très important en France car la plupart des citoyens en font partis (12,5 millions d'élèves qui sont scolarisés dans le public comme dans le privé, secondaire comme primaire, en 2014).
[...] Les élèves qui doivent suivre un parcours scolaire particulier. [Le flou de cette catégorie permet des formes de jeux avec les options.] Le rapprochement des fratries. La mère/père a un temps limité pour conduire les enfants à l'école avant d'aller travailler, et donc a besoin que les écoles de ses enfants soient rapprochées afin de perdre moins de temps pour conduire tous ses enfants à l'école. Les élèves dont le domicile est situé en limite de secteurs et proche d'un établissement situé dans un autre secteur. [...]
[...] Inefficacité de la circulaire de 2008 pour maintenir un équilibre entre liberté et égalité. Et la carte scolaire incarne le fait que les choix scolaires des familles se font la plupart du temps à l'inverse de l'égalité des chances. En conclusion, tous les débats publics de l'éducation sont tournés vers une opposition des valeurs liberté/égalité (gauche), liberté/autorité (droite). Ces valeurs ne sont pas neutres idéologiquement, elles peuvent toujours être reliées à un parti politique ou à un autre. Mais, il faudra un point de vue assez nuancé. [...]
[...] L'intérêt politique de cette dérogation est de contribuer à l'influence des choix politiques des parents. Pendant toutes les années 1980-1990 jusque 2000 (1983 jusque 2007) on ira dans le sens de la dérogation puis on aura un assouplissement. D'ailleurs durant l'élection de 2007 les 2 partis (Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL) iront dans ce sens de la liberté des familles et voudront une réforme voire un abandon de la carte scolaire. En 2007, Nicolas SARKOZY est élu président et nomme Xavier DARCOS comme ministre de l'Éducation nationale, SARKOZY tient son programme et demande à DARCOS de réformer la carte scolaire. [...]
[...] La fin en soi c'est la naissance de la société (idéaux 1789). Le catholicisme social forme des êtres autonomes, mais responsables devant la communauté (avec Jean-Baptiste de la Salle [saint patron des enseignants]. On considère que l'élève doit devenir un être autonome dans sa pratique religieuse, mais responsable devant l'Église. Les idées des révolutionnaires et du catholicisme ont pu être rapprochées notamment avec le principe de responsabilité. L'autonomie de l'individu est souvent associée à l'autorité du maître [idée tirée de la Bible : un enfant ne naît pas adulte et il faut de l'autorité pour qu'il devienne responsable et grandisse]. [...]
[...] L'avantage pour l'État du principe d'Équité c'est que l'État fait des économies, car n'aide que les personnes en ayant besoin. La notion de responsabilité invite également à repenser le rapport entre autonomie de l'individu et autorité de l'institution. Un des changements de la révolution était de considérer que le citoyen devait être un citoyen responsable. Le citoyen est libre, mais il doit être responsable à l'égard de la collectivité. C'est ce qui veut dire la notion des droits et des devoirs. La liberté en soi n'est pas une fin (comme chez Platon). [...]
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