Les fédérations d'éducation populaire sont nées avec les débuts de l'industrialisation de la France (milieu du XIXe siècle) et avec le souci de pallier aux manques des organes d'État en charge de l'éducation nationale. En effet, c'est avec l'émergence d'une classe populaire fortement unie et politisée que la nécessité de "l'éducation populaire" est apparue et s'est développée autour de cette classe sociale qui lui a donné son sens, c'est à dire : donner à tout le monde la possibilité d'être vraiment citoyen et acteur de la démocratie française.
C'est en 1944 que Pierre François, militant communiste et vice-président des Amis de la Commune, décide de créer les Francs et Franches Camarades, mouvement ouvert aux garçons et aux filles de 6 à 21 ans.
Depuis plusieurs décennies, le scoutisme, l'éducation nouvelle et l'éducation populaire enrichissent considérablement l'action éducative et la réflexion sur l'éducation. Le projet des FRANCAS s'inspire de cet héritage. D'autant plus que les premiers responsables du Mouvement sont des militants issus des Ceméa, de la Coopération à l'école, du Groupe français d'Éducation nouvelle, de la Ligue de l'Enseignement, des Auberges de Jeunesse...
[...] Disponible sur : http://cosmic.webjalles.org Livres - CACERES Benigno, Histoire de l'éducation populaire, Edition du Seuil p. - LAURAIN Jean, L'éducation populaire ou la vraie révolution, Editions de Correspondance Municipale p. Annexe 1 Propositions pour réformer l'éducation populaire : (d'après les propositions faites lors de huit rencontres nationales en région destinées à définir des axes de collaboration sur des objectifs communs tels que l'éducation artistique, les pratiques artistiques et culturelles en amateur, l'éducation à l'image). ( Construire un partenariat d'une autre nature : Rapprocher les institutions culturelles des mouvements d'éducation populaire. [...]
[...] - Mettre en place des formations d'animateurs/médiateurs par des artistes et, parallèlement, des formations d'artistes par des pédagogues. Développer les formations à la médiation - Mettre en place ou, le cas échéant, renforcer les formations d'animateurs ou de médiateurs chargés d'introduire la dimension culturelle dans les phases d'élaboration de projets de développement local (contrats de pays, de ville, d'agglomération notamment). - Pour mieux assurer la formation des médiateurs, engager avec les ministères de la Culture et de la jeunesse et des sports un travail commun sur le développement des BEATEP et sur l'introduction de modules "culture " dans les programmes des BAFA et des DEFA. [...]
[...] Malgré cela un espoir subsiste du fait de l'universalité et de l'importance des missions de l'éducation populaire (formation de citoyens aptes à participer à la vie démocratique du pays, là où l'éducation classique ne suffit pas), et d'un regain d'intérêt de la part de l'État (consultation en vue de partenariats, reconnaissance de l'utilité historique des associations d'éducation populaire La question est de savoir si les fédérations d'éducation populaire réussiront à prendre le tournant du XXIe siècle avant qu'il ne soit trop tard . Bibliographie Sites Internet - Allocution de Michel Duffour à l'occasion de l'inauguration du pôle de conservation des archives de l'éducation populaire [en ligne] [consulté le 28 février 2007]. Disponible sur : www.archivesdefrance.culture.gouv.fr - E-Pop, un portail vers l'éducation populaire [en ligne] [consulté le 28 février 2007]. Disponible sur : www.educpop.org/ - Histoire de l'éducation populaire [en ligne]. Avril 1997 [consulté le 28 février 2007]. [...]
[...] Une commission d'étude est érigée par Paul Langevin pour conduire à une réforme de l'enseignement ce qui reflète la place que prend ce problème dans les préoccupations politiques. En 1944, la création des bibliobus pour la lecture gratuite et pour tous, la mise en place de formations de moniteurs, professeurs de sport et d'animateurs dans les centres d'éducation montre bien qu'une soif de culture et qu'une envie réelle de considérer ce problème sont présentes. Les cinémas, les théâtres, les maisons d'édition et les naissances de journaux continuent par ailleurs de se développer. On peut donc noter que les fédérations d'éducation populaire sont à leur apogée en 1944. [...]
[...] Il y a donc des difficultés inhérentes tant à l'activité de l'éducation populaire qu'à son champ d'intervention. On peut observer deux éléments facteurs de la perte de l'influence de ces fédérations d'éducation populaire, d'une part l'évolution de la société et d'autre part un changement de politique, qui met en place les DRAC en 1977. Les fédérations en association avec la DRAC et leurs missions Le ministère de la Culture est présent dans chaque région grâce aux directions régionales des affaires culturelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture