Faut-il lire des histoires d'horreur aux enfants ?

Thèmes abordés

Histoires d'horreur, enfants, histoires effrayantes, enfance, Le petit chaperon rouge, parentalité positive, bienfaits de la peur, l'apprentissage, mémorisation, légende terrifiante, études scientifiques, livres de littérature, littérature, style littéraire

Résumé du document

La plupart des parents évitent de lire des histoires effrayantes à leurs enfants, même celles qui leur ont été lues dans leur enfance, comme « Le Petit Chaperon Rouge », par exemple, ou « La Princesse et la Bête", font aujourd'hui l'objet de reconsidérations, tantôt par parentalité positive et tantôt par le caractère "inapproprié", un point de vue répandu à l'échelle mondiale. Au Royaume-Uni par exemple, un tiers des parents évitent de lire des histoires effrayantes à leurs enfants, tandis que les études scientifiques continuent d'énumérer les bienfaits de la peur et son impact non seulement sur l'apprentissage, mais aussi sur la mémorisation.

Extraits

[...] Faut-il lire des histoires d'horreur aux enfants ? Sommaire Introduction Les enfants ont-ils vraiment peur ? Les histoires d'horreur les plus célèbres Les avantages des histoires effrayantes Introduction La plupart des parents évitent de lire des histoires effrayantes à leurs enfants, même celles qui leur ont été lues dans leur enfance, comme « Le Petit Chaperon Rouge », par exemple, ou « La Princesse et la Bête", font aujourd'hui l'objet de reconsidérations, tantôt par parentalité positive et tantôt par le caractère "inapproprié", un point de vue répandu à l'échelle mondiale. [...]

[...] La peur apprivoisée est plus rassurante qu'effrayante et contribue pour faire découvrir à l'enfant ce côté sombre et laid du monde, qui lui donne de la résilience et en même temps un sentiment de contrôle, il y a des loups prédateurs, et des sorcières maléfiques, Les histoires effrayantes protègent l'enfant de la laideur du monde, lui donnant la capacité de résister et d'affronter, car il s'agit d'un pré-entraînement pour affronter les maux de toutes sortes et résister avec courage à des choses effrayantes. Source : Etude scientifique publiée en 1996 dans l'American Journal of Child Studies ; Al Jazeera.net. [...]

[...] Les histoires s'adressent aux enfants à partir de 5 ans, et parfois moins. Certaines d'entre elles sont anonymes, d'autres sont traduites et adaptées, et d'autres encore sont recommandé sur les listes des meilleures histoires d'horreur destinées aux enfants. Parmi ces histoires, par exemple : The Last Chance Hotel de Nicky Thorton Book The Graveyard de Neil Gaiman Room 13 de Robert Swindells The Glasses of Water de Elias Williams Le mauvais départ de Lemony Snicket Les garçons sont plus susceptibles de préférer les histoires d'horreur. [...]

[...] Chaque pays a une "légende terrifiante". Au deuxième étage, de la bibliothèque publique de Misr - l'ancienne bibliothèque de Moubarak - l'étagère intitulée "Littérature d'horreur et surnaturel" est généralement vide, et Walaa Mohsen était l'une de celles qui avaient l'habitude de voir ce moment où un bibliothécaire remettait sur l'étagère les livres empruntés. Un, alors elle part avec d'autres pour le récupérer immédiatement Walaa dit à Al Jazeera Net "Cette étagère, en particulier, où la série traduite de Chair de Poule et Paranormal par feu Ahmed Khaled Tawfiq, était ma porte d'entrée vers mon amour de la lecture. [...]

[...] Je n'étais pas fan de lecture, ou j'avais même lu un livre d'Avant, je continuais à jouer, jusqu'à ce que je trouve cette étagère, et j'ai lu un livret intitulé « Intégrité », et c'était le bon nom, une peur que j'avais, et aussi une passion qui m'a poussé à terminer la série et le reste des livres en rayon, et j'ai découvert plus tard que je n'étais pas le seul celui qui s'y intéressait. " La peur a des bienfaits que les études scientifiques ont énumérés, et c'est précisément pour cela que certains livres de littérature d'horreur sont consacrés aux enfants dès le plus jeune âge. En fait, tout le monde aime la peur, à un degré ou à un autre, surtout si elle est apprivoisée, a des limites, et a une fin. Pour cette raison même, elle reste littérature. [...]