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Albert Camus a dit un jour que "L'école prépare les enfants à vivre dans un monde qui n'existe pas".
En France, le système éducatif est dirigé par le ministère de l'Éducation nationale et est obligatoire de 6 à 16 ans depuis 1959. Tandis que l'université est un établissement dont l'objectif est la transmission du savoir, par sa conservation et sa recherche dans de nombreux domaines. Créée en 1200, l'université est publique, démocratique, assez autonome et est accessible après l'obtention du baccalauréat. Le système éducatif et universitaire français est basé sur un principe méritocratique et est censé respecter un principe d'égalité des chances.
[...] Cela a un réel impact sur l'enfant puisque ça crée de l'angoisse, la peur de participer, et entraîne une perte de confiance en soi. L'élève se dévalorise, ne progresse pas, et finit par être stigmatisé comme tel. Je pars du principe que c'est en forgeant qu'on devient forgeron ; c'est-à-dire que l'erreur est nécessaire à l'apprentissage. On n'apprend pas aux élèves que se tromper permet d'apprendre plus facilement, et permet de ne plus reproduire les erreurs commises. L'étiquette de l'élève en difficulté est accentuée par des redoublements trop précoces. [...]
[...] Changer le rythme scolaire aurait un réel impact sur le niveau scolaire, mais surtout sur l'anxiété et le stress des élèves ; en effet, le programme PISA a montré que la France est l'un des pays où les élèves seraient les plus stressés et les plus angoissés, qui est accentué par des journées trop chargées. Le nouveau rythme scolaire permettrait donc aux élèves de travailler davantage personnellement tout en gardant du temps libre. Les écoles alternatives et les différentes méthodes d'apprentissage auraient pour conséquences de développer l'autoapprentissage, de rendre les élèves épanouies dans leur travail, réconcilieraient tous les enfants avec l'école et transformeraient les relations entre enseignants et enseignées. Mais pourrait aussi créer un choc de méthode lorsque l'enfant change d'établissements. [...]
[...] Ces alternatives sont viables puisqu'elles ne pourront que changer le statut des enseignés et améliorer le rapport qu'ils entretiennent avec l'École. Améliorer les conditions de travail à l'université encouragera les étudiants à poursuivre. Il faut arrêter d'imposer aux enseignants des contenus désignés comme académique par l'éducation nationale, ils doivent avoir la liberté d'attirer l'attention des élèves et de développer leur créativité. Si chaque école change leurs habitudes et leurs méthodes alors cela finira par faire changer le système éducatif, l'école ne doit pas attendre que les choses changent par le haut, car cela n'arrivera pas. [...]
[...] Mais cela implique de nombreuses modifications notamment de l'Éducation nationale. De plus, ces alternatives seront davantage difficilement envisageables aujourd'hui quand on voit les réformes du baccalauréat et du système universitaire notamment celle de la sélection à l'entrée à l'université que le président de la République Emmanuel Macron veut mettre en place ; qui rendrait le système éducatif encore plus élitiste et augmenterait les inégalités scolaires et sociales. On constate que notre système ne respecte pas vraiment l'égalité des chances, et a plus tendance à être discriminatoire. [...]
[...] Il faudrait également développer les classes européennes dès la 6e et dans beaucoup plus de lycées. Personnellement, j'ai fait deux ans de classes européennes en 4e et 3e ce qui m'a vraiment permis d'augmenter mon niveau, or dans mon secteur seulement deux lycées disposaient d'une classe européenne : un des meilleurs lycées de France ou un moins meilleur et où la matière enseignée en anglais était la SVT ; je n'ai donc pas continué, chose que je trouve regrettable. Je pense qu'il faudrait également arrêter les classes en fonction de l'âge, mais plutôt du niveau, et développer des groupes de niveaux par matière, où l'élève pourrait évoluer à son rythme et à son niveau avec des élèves, tous au même niveau. [...]
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