L'intérêt de l'étude qui va suivre s'est porté sur le lycée, et plus particulièrement sur les acteurs principaux de cette institution, les lycéens.
En s'intéressant aux lycéens et à leur expérience d'élève, une multitude de sujets s'offre à l'enquêteur ; le lycée pouvant être considéré « un monde social » à part entière. La décision a été prise par notre groupe d'étudier un phénomène particulier, mais néanmoins quotidien et primordial dans l'expérience lycéenne, celui de l'arbitrage entre travail et loisirs. L'interrogation initiale a consisté à se demander comment les lycéens arbitrent entre temps de travail et temps de loisirs. Autrement dit, la base du développement qui va suivre repose sur la volonté de découvrir de quelle manière, et avec quels résultats, chaque lycéen va, individuellement, organiser ses journées, sa semaine, en fonction de cette tension présupposée entre travail et loisirs.
[...] La réponse 1 sera quant à elle associée à une expérience éclatée, centré sur le travail. La réponse 2 est purement pratique et pourrait être mise en relation avec la question 6 dans l'optique de déterminer un temps contraint En ce qui concerne les questions 1 à 11, elles sont là pour nous informer sur les différentes variables que nous avons supposées avoir une influence dans l'arbitrage entre travail et loisirs. La question 7 est là, car on pense qu'une bonne ambiance de classe peut permettre une meilleure entraide pour le travail, et ainsi favoriser le travail dans l'enceinte de l'établissement. [...]
[...] Ce sentiment rejoint les observations d'Anne Barrère sur l'habitude plus prononcée des filles à mettre en relation travail et loisirs. On peut conjecturer que la famille joue un rôle moteur jusqu'à être dans certains cas source de pression. La figure 3 sera plus celle d'un élève capable d'arbitrer entre travail et loisir à partir d'un principe que l'on pourrait assimiler à un laxisme maitrisé Il faut entendre par là que l'individu n'aurait pas un emploi du temps très structuré pour le travail, ce qui renforcerait la dimension instrumentale de celui-ci. [...]
[...] Il conjuguerait instrumentalisme et subjectivation sans difficulté particulière, et pourrait même trouver de l'intérêt dans son travail. Cet élève type considèrera les loisirs comme un bien supérieur tout en gardant à l'esprit que le travail est primordial. La deuxième figure serait celle d'un lycéen pour lequel travail et loisirs seraient en relation étroite. Elle est complémentaire de la première, mais diffère par le fait que dans ce cas l'expérience scolaire est éclatée. Ces élèves auraient tendance à toujours privilégier le travail par rapport aux loisirs. [...]
[...] Dans le premier domaine, on remarque que dans tous les cas les lycéens vont tenter de diminuer leur temps de travail à la maison en étant le plus productif possible en classe. Ils vont essayer d'abolir la distance entre ces deux lieux de travail, notamment en réduisant la spécificité des devoirs maison en les réalisant comme le travail en classe. Mais on remarque que si les bons élèves sont dans un travail complémentaire de celui fait en classe, les élèves en difficultés peuvent vite se sentir débordés. [...]
[...] Dans une autre mesure, les lycéens subissant une pression se retrouveraient davantage dans une situation ou l'expérience est éclatée. Une autre question nous permettra de savoir si les individus parviennent, ou non (ce qui déboucherait sur une expérience éclatée), à gérer le rythme scolaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture