Le corpus « Décrire un château fort » est composé de seize productions. Les élèves ont produit chacun une description en français et une en histoire. Ces productions sollicitent huit élèves de cinquième (trois garçons et cinq filles).
En français, les élèves devaient insérer la description d'un château fort dans un récit se déroulant au moyen âge. La description du château requise en histoire se déroule après une leçon sur les châteaux forts. Les textes en français sont produits en décembre, ceux en histoire sont produits en mai.
On suppose que les productions recueillies ont été produites en situation de classe. Elles sont manuscrites, dans leur état brut, elles n'ont pas étaient retouchées par les élèves, ni par l'enseignant. On peut y trouver des fautes d'orthographe (appene, avec la croit, inpresonyanant, mistere, de bonheure…), des ratures (François, en français), des passages retirés (Yuyu en français), des problèmes de conjugaison, des problèmes dans l'utilisation des différents temps, mais tous sont lisibles et compréhensibles.
En français, contrairement à l'histoire, une phrase d'amorce a été donnée par l'enseignant.
Ces productions ont été sollicitées dans le cadre d'une recherche sur la description dans toutes les disciplines.
A la lecture de ces textes, on peut remarquer qu'aucun d'entre eux ne se ressemble ; ils diffèrent par la longueur, par la structure, par le contenu, mais diffèrent aussi selon la matière
[...] Dans ce cas, les élèves utilisent leurs connaissances de français dans un devoir d'histoire. Ils n'hésitent donc pas à mettre dans leur copie des connaissances acquises dans d'autres disciplines. Orthographe, conjugaison et grammaire Concernant l'orthographe, nous pouvons remarquer au premier coup d'œil que les élèves commettent de nombreuses erreurs. Les seize productions en contiennent. Relevons pour exemple : abesser ospitalité jeuter (François inpresonnyonant fesant (Rémy), appene (Charlotte), dabord (Gautier) des noms ou des adjectifs non accordés, prenons par exemple : les gardes vêtu (Lise) Néanmoins il est important de préciser que les élèves font beaucoup moins d'erreurs sur les mots de vocabulaire relatif au château fort, en histoire comme en français. [...]
[...] Pour 25% des élèves des élèves), la description est introduite de manière naturelle, en levant les yeux ou lors d'une promenade, un château apparaît. Une élève, Lise décrit le château en y pénétrant tout simplement. Cathy personnalise le château, il a une histoire, elle le personnifie, et le décrit ainsi. Le château était entouré [ ] Chaque élève introduit sa description du château de manière très personnelle, ils ne sont aucunement guidés en histoire, tandis qu'en français ils ont une phrase d'amorce. Les élèves sentent le besoin d'introduire leur description, sauf Yuyu, qui fait une sorte d'énumération. [...]
[...] Classé Monument Historique en 1862, le château fut nettoyé, et certaines parties consolidées, en 1882. Le couronnement du donjon fut refait en 1900. Diverses restaurations ont été effectuées en et 1985. Annexe 3 : Tableau représentant les moyennes de lignes, par élève et par discipline. Annexe 4 : Annexe 5 : Temps employés : : le verbe vient de la phrase donnée par l'enseignant, phrase recopiée. Annexe 6 Tableau des verbes de perception et de description utilisés en français et en histoire par élève. [...]
[...] Les élèves ont produit chacun une description en français et une en histoire. Ces productions sollicitent huit élèves de cinquième (trois garçons et cinq filles). En français, les élèves devaient insérer la description d'un château fort dans un récit se déroulant au moyen âge. La description du château requise en histoire se déroule après une leçon sur les châteaux forts. Les textes en français sont produits en décembre, ceux en histoire sont produits en mai. On suppose que les productions recueillies ont étaient produites en situation de classe. [...]
[...] Analyse de la description d'un château effrayant. On remarque dans les productions de français l'utilisation de beaucoup de termes relatifs à la peur. La phrase donnée en amorce donne déjà le ton : redoutable bien grande menace Les élèves reprennent dans l'ensemble cet atmosphère de menace et de peur en faisant parfois quelques maladresses, par exemple : le château le magnifique qu'a écrit Yuyu dans la phrase suivant celle d'amorce qui se terminait par menace On remarque que Gautier n'insère pas de façon naturelle cet atmosphère, en effet il écrit : Martin restait admiratif au pied de la colline de ce danger. [...]
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