Pourquoi ceux qui auraient des facilités intellectuelles auraient des difficultés pendant leur cursus scolaire ? Il parait difficile d'associer l'image d'un enfant surdoué et celle d'un cancre, assis au fond de la classe près du radiateur !
Malgré notre tendance à penser que ces enfants, de par leurs dons exceptionnels et leurs facultés extraordinaires, n'ont besoin d'aucune aide, les spécialistes montrent qu'il n'en est rien, bien au contraire : les surdoués rencontrent bien souvent des problèmes d'adaptation scolaire et sociale !
Les enfants intellectuellement handicapés sont pris en charge mais l'on oublie souvent les surdoués, pour qui la détection de leur particularité est quasi- invisible. Nous pouvons noter au passage qu'il y a autant d'écart entre un handicapé mental et un enfant normal qu'entre un enfant normal et un enfant surdoué !
Il paraît toujours paradoxal que les enfants surdoués se retrouvent en situation de faillite. Ce phénomène continue de surprendre les spécialistes eux-mêmes : si on est intelligent, on doit réussir en classe. Leur incrédulité têtue a du mal à céder devant l'évidence : les enfants surdoués risquent autant que les autres – peut-être même davantage – l'échec scolaire.
Malgré leurs compétences extraordinaires, les surdoués sont parfois confrontés à l'échec scolaire ou, plus globalement, à une inadéquation entre leurs possibilités et ce qui leur est offert dans leur milieu environnant, pour parvenir à s'épanouir. Ce phénomène est décrit sous le terme anglo-saxon d'“ underachievement ”, c'est-à-dire une sous utilisation des capacités d'un individu par rapport à ce qu'il serait théoriquement capable de produire. Cette sous-exploitation est liée à des variables émotionnelles ou motivationnelles.
Mais penchons nous de plus près sur les termes de ce titre. Qu'est-ce que l'échec scolaire ? Qu'est-ce qu'un enfant surdoué ? Les images que nous en avons correspondent-elles vraiment à la réalité ? Quels sont les problèmes rencontrés ? Les aptitudes des élèves surdoués impliquent-elles nécessairement la réussite scolaire ?
[...] D'autres troubles psychologiques peuvent se développer, le plus fréquent étant celui de la personnalité antisociale qui se manifeste par des troubles des conduites avec des fugues, des comportements violents vis- à-vis des pairs, un refus de l'autorité et des règles de base. On comprendra pourquoi si le syndrome dysynchronique n'est pas pris en compte, les difficultés scolaires peuvent apparaître dès les classes intermédiaires du cours élémentaire vers l'âge de 7 à 8 ans. L'enfant devient terne dans ses résultats, il se désintéresse de l'école. Les capacités intellectuelles sont présentes, mais l'enfant ne les exprime plus. Le dépistage précoce permet de prévenir de telles situations. [...]
[...] Les caractéristiques présentées par les surdoués s'observent à plusieurs niveaux A. AU NIVEAU DE LA PRECOCITE Dès leur enfance, certains enfants montrent des signes d'aptitudes intellectuelles supérieures. Ils marchent, parlent plus tôt que les autres de leur âge. Chez ces enfants, le langage, une fois acquis, est manié à un niveau plus que satisfaisant (pour leur âge). Ils apprennent par exemple plus rapidement que les autres enfants. B. AU NIVEAU DU LANGAGE Les enfants et adolescents surdoués ont généralement une remarquable facilité d'expression verbale et manient le langage de façon très créative et avec un vocabulaire particulièrement riche. [...]
[...] La nouvelle de ses performances traversa l'Europe; il était vu comme un phénomène scientifique, tout comme un singe parlant. Léopold a rapidement compris le potentiel de faire fortune tant pour son fils que pour lui-même. Ces expéditions se retournent d'ailleurs partiellement contre le père, car l'enfant y trouve l'occasion de capter des influences qui n'agréent pas à son mentor et qu'il n'aurait pas connues si tôt s'il était demeuré à Salzbo Bibliographie encyclopédies Encarta Kléio Larrousse Universalis Internet http://www.coridys.asso.fr/pages/base_doc/txt_LVD/txt.html http://www.lyoncapitale.fr/anciens/66semai.html http://www.formiris2.org/cytais/village/publicspecif/surdoues.htm http://www.education.gouv.fr/rapport/delaubier.pdf http://www.crh.ch/DESS_NA_short.html Rapports de conférence du professeur Philippe Mazet, des docteurs J.- M. [...]
[...] Du côté de l'enfant, l'échec peut être vécu comme une blessure narcissique qui le déprime, l'isole ou au contraire le pousse à des défenses comportementales qui lui donnent un statut : il pourra par exemple être le chef de bande à la récré à défaut d'être le bon élève L'échec scolaire peut atteindre aussi fortement le narcissisme des parents déçus dans leurs attentes. On voit ici que les enjeux de la réussite scolaire dépassent largement le cadre strict des apprentissages et engagent en profondeur l'économie des relations au sein de la famille et du champ social. Il arrive que des parents trop vivement touchés par l'échec scolaire de leur enfant veuillent y voir un signe de précocité, d'inadaptation de l'école aux capacités supposées supérieures de l'enfant. Le test de niveau sera alors une sorte d'épreuve de la réalité. [...]
[...] Qu'est-ce que l'échec scolaire ? Cette expression peut se définir par le non aboutissement de la scolarisation d'un élève. Cependant, la notion d'échec scolaire est une notion relativement récente : apparue dès 1950, elle n'est utilisée que depuis les années 1960. Par conséquent, il s'agit d'une notion difficile à définir dans l'absolu, puisqu'elle est liée au contexte social et historique dans lequel la question est posée. Elle dépend de l'objectif que la société s'est fixée à un moment donné, en termes de durée de scolarisation et de niveau de diplôme à atteindre. [...]
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