Éducation romaine, citoyenneté, Romulus Augustule, Rome, Romai, éducation, enfant, Marcus Cornelius Statius, nourrir l'esprit, façonner le citoyen, magister ludi
L'Antiquité est une période de l'Histoire qui couvre plusieurs milliers d'années et qui commence aux alentours du IVe millénaire avant Jésus-Christ avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie. Elle se termine aux alentours du Ve siècle après Jésus-Christ lors de la déposition de l'empereur d'Occident Romulus Augustule en 476 de notre ère.
D'après la définition du Larousse en ligne, l'éducation renvoie à la formation de quelqu'un dans tel ou tel domaine d'activité, elle représente l'ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu'un, par un groupe. Lors de notre démonstration, il sera question de cette formation tant physique qu'intellectuelle dans l'éducation romaine.
[...] Il est également sujet à des sévices corporels. L'enfant est donc préparé, par une éducation sévère, à son futur rôle de citoyen. Il acquiert grâce à ces restrictions des valeurs telles que l'honnêteté, l'endurance et l'humilité qui sont des valeurs essentielles pour être un bon citoyen romain. A. Le rôle du Paterfamilias Il arrive que le père veuille assumer son rôle d'éducateur malgré sa grande implication dans la vie sociale et politique. Il apprend à son fils la citoyenneté en l'emmenant avec lui lors des grands repas et au Sénat. [...]
[...] Ce processus lent et successif d'étapes vise à éviter la précipitation et amène progressivement l'enfant vers l'âge adulte. La fin de l'enfance et l'entrée dans la vie civique À l'âge de seize ou dix-sept ans, la cérémonie de la prise de la toge fait du jeune garçon romain un homme socialement considéré comme un adulte. Il accède au rang de citoyen et n'a plus besoin de la protection de sa famille. Cette cérémonie marque la fin du processus d'éducation et d'apprentissage. Il retire la toge qu'il portait lorsqu'il était enfant : la toge prétexte. [...]
[...] L'éducation romaine se fait donc dans un premier temps au sein de l'institution familiale. Cependant elle ne représente pas la seule institution qui dispense l'éducation aux jeunes romains. Quand l'enfant atteint l'âge de sept ans, l'école vient suppléer la famille pour lui donner les outils indispensables pour vivre dans la cité. II- La scolarisation des jeunes romains : nourrir l'esprit et façonner le citoyen En prenant exemple sur le modèle grec, des écoles voient le jour dans le monde romain. [...]
[...] Une éducation stricte pour préparer l'enfant à la citoyenneté Quand l'enfant atteint l'âge de sept ans, il a atteint l'âge de raison. Il peut participer à la vie familiale. C'est aussi à cet âge que la famille estime qu'il doit être protégé de la corruption morale. Pour cela, l'accent est mis le sport (Natation dans l'eau froide, équitation). On estime que la résistance physique permettra à l'enfant d'endurcir son corps et son âme. Son temps de sommeil est diminué ainsi que ses repas, les bains chauds lui sont interdits. [...]
[...] Cela permet dans l'idéal romain de façonner le caractère de l'enfant. L'importance de l'alphabétisation : une succession progressive et lente d'étapes Dans les traités de rhétorique de l'époque, l'acquisition parfaite des mécanismes de lecture y est décrite comme nécessaire si l'on veut être éloquent. Cet apprentissage se fait progressivement, par une succession d'étapes. Dans un premier temps l'apprentissage des lettres est d'abord oral. Il est facilité, car la récitation est chantée. Cette méthode d'apprentissage oral suscite cependant des débats et tend à disparaître. [...]
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