Etude en sciences de l'éducation sur l'évolution, depuis leur apparition, des cantines en école élémentaire. L'évolution du "temps de pause" vers une conception plus pédagogique y est décrite. Pour ce faire, l'auteur a voulu montrer l'évolution des cantines scolaires réalisée entre 1870 et 1970 et s'est, ensuite, intéressée à la conception actuelle de ce temps. Enfin, pour illustrer ses propos, l'auteur a étudié le cas d'une école primaire à Meudon la Forêt (92).
[...] Il est vrai que si le nombre d'intervenants est insuffisant, il est impossible de mettre en place ces activités. Cependant, il faut savoir que c'est aussi la motivation de ces intervenants qui rentre en jeu. En effet, comme nous avons pu le constater dans nos communes respectives (Sartrouville et Meudon), il existe de nombreuses écoles élémentaires où il y a beaucoup d'intervenants et aucune activité ou projet mis en place. Nous pouvons donc remarquer qu'il existe une réelle évolution dans la conception éducative du temps du midi. [...]
[...] Exceptionnellement, un lendemain de fête, il y avait un peu de viande. Annexe 2 : Une cantine en 1930 : Annexe 3 : Extrait de la Recommandation de L'ONU N°33 du 18 juillet 1951 "La conférence", Considérant que, dans de nombreux pays, le facteur distance joue un rôle important dans le domaine de la fréquentation scolaire; Qu'autant que possible la scolarité obligatoire ne doit provoquer pour la famille des dépenses supplémentaires; Que dans de nombreux pays, on fait de plus en plus appel au travail de la femme hors de son domicile et que la mère de famille, travaillant au dehors, ne peut veiller de façon satisfaisante aux repas; Qu'une alimentation rationnelle est un facteur essentiel de la santé de l'élève, de son rendement scolaire et de l'épanouissement complet et harmonieux de sa personnalité; Que la tradition alimentaire de nombreuses familles n'est pas toujours conforme aux règles dégagées par les recherches diététiques et qu'elle méconnaît trop souvent la nécessité de fournir à l'enfant une ration apportant une qualité suffisante de calories et équilibrée dans ses éléments quantitatifs et qualitatifs; Que l'école doit fournir le modèle et l'exemple d'une alimentation scientifiquement conçue; Qu'au surplus, à qualité égale, l'organisation collective du repas scolaire comporte, même dans les cas ou il est nécessaire de demander une certaine contribution à la famille, une dépense nettement inférieure à celle du repas pris au foyer; Que la fréquentation scolaire implique, pour l'enfant, d'être chaussé et vêtu décemment, de manière à être protégée des intempéries; Soumet aux ministères de l'Instruction Publique des différents pays la recommandation suivante: Qu'une cantine scolaire, ou au moins un local à usage mixte, pour le service des repas, soit prévue lors de la construction d'une nouvelle école ou d'un nouveau groupe scolaire; Que dans la mesure du possible une cantine scolaire soit annexée à toute école ou groupe scolaire existant; Que la construction du local ou seront installés la cantine et son équipement soit à la charge des autorités qui supportent les frais de fonctionnement de l'école; 4°Que les frais de fonctionnement de la cantine soit à la charge des autorités centrales ou locales qui supportent les frais de fonctionnement de l'école; 5°Que les cantines scolaires soient installées de manière à créer autour de l'enfant une ambiance accueillante et gaie, à favoriser la détente qui doit suivre le travail scolaire, à permettre le même épanouissement que dans le milieu familial, à développer le sens esthétique en même temps que les habitudes d'ordre et de propreté, à faire acquérir à l'enfant des habitudes d'hygiène alimentaire, de bonne tenue, de savoir-vivre et de bonne camaraderie; 6°Qu'a cet effet, les enfants soient répartis, dans toute la mesure du possible, dans des salles de manières à être peu nombreux dans chacune d'elles, et dans chaque salles, réunis en petits groupes autour de tables séparées, dont chacune est à l'image de la table familiale; Que le matériel et le mobilier, au lieu d'avoir un caractère fruste et exclusivement utilitaire, soient choisis en faisant confiance à l'enfant et en lui donnant le respect d'objets beaux et propres, qu'il aimera et soignera comme siens; Que les cantines scolaires soient ouvertes à tous les enfants, sans distinction , en raison du bénéfice qu'ils en retirent au point de vue alimentaire et éducatif; Que, dans la mesure ou la gratuité complète ne peut être encore envisagée, la contribution demandée aux familles puisse tenir compte, autant que possible, des ressources des parents; qu'il est souhaitable que cette contribution ne dépasse pas le montant des dépenses des produits alimentaires; Que les cantines scolaires offrent des menus rationnellement composés, de manière à favoriser la croissance et le développement physiologique de l'enfant; Qu'un service de vestiaire scolaire fonctionne en faveur des élèves appartenant aux familles économiquement faibles dans la mesure ou les besoins vestimentaires de l'enfant ne sont pas couverts par des allocations familiales ou par une autre forme d'aide à la famille Que le financement du vestiaire scolaire soit assuré par les autorités centrales ou locales et que les instances préposées à la distribution procèdent avec un maximum de tact et de discrétion; Qu'afin que ces recommandations soient efficaces et susceptibles d'ouvrir la voie à des réalisations concrètes, on considère nécessaire: De pourvoir à la formation d'experts en matière d'alimentation; D'exercer un contrôle effectif sur le service de ces repas scolaires et que ce contrôle soit assuré par les pouvoirs publics au même titre que le contrôle de l'enseignement. [...]
[...] Annexe 3 : Extrait de la recommandation de l'ONU n°33 du 18 juillet 1951. En un siècle, l'évolution considérable de la vie sociale a nécessité de prendre en compte l'aménagement du temps de l'enfant avec son corollaire de la gestion du temps de midi. Ce fut d'abord un moyen d'informer les familles par le biais des enfants, et ensuite, comme nous allons le voir, un moyen de rendre égalitaire le rapport au savoir des enfants. Beaucoup de choses restent à faire, même si des progrès considérables ont été accomplis. [...]
[...] Le contrat éducatif local associe toutes les parties prenantes au projet et sera signé par l'Etat et la collectivité locale. Chaque projet pourra bénéficier, si besoin est, de moyens et de financement des collectivités locales ainsi que de ceux de l'Etat. Pour une efficacité certaine, ces projets seront suivis au niveau du département et au niveau national. L'encadrement : Il faut savoir que dans les écoles primaires, la surveillance incombe à la commune. Le temps de la restauration scolaire relève du temps périscolaire. [...]
[...] (1987), Les restaurants scolaires, Angers, ENAC. - L'éducation toujours nouvelle et comment fait-on avec les réformes ? in Cahiers pédagogiques, 395, juin 2001. - L'aménagement des temps et des activités de l'enfant : mise en place du contrat éducatif local et des rythmes périscolaires in Bulletin officiel de l'Education National, juillet 1998. Annexe 1 : La pause du midi dans une école en 1905 : A l'heure du repas, les écoliers s'installaient le long d'un mur, sur des bornes ou des pierres et expédiaient an quelques minutes leur modeste collation. [...]
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