Le préambule de la Constitution de la Ve République déclare que "la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, la formation professionnelle et à la culture", réaffirmant ainsi les principes d'égalité des chances, de droit à la formation et l'obligation faite à l'État d'organiser un enseignement public selon les principes de gratuité et de laïcité.
Les autres grands principes du système éducatif français ont été formulés par plusieurs lois dont les deux dernières sont :
La loi d'orientation du 10 juillet 1989 (Loi JOSPIN) fait de l'éducation la première priorité nationale. Elle a modifié et complété la législation sur le système éducatif, en réorganisant les rythmes scolaires ainsi que les cycles d'apprentissage.
La loi du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École (loi FILLON) met en œuvre des priorités pour élever le niveau de formation des jeunes français : mieux faire respecter les valeurs de la République, mieux organiser les établissements et les enseignements, mieux gérer le système éducatif. Elle confirme la référence, en termes d'objectifs que se fixe l'école, à un socle commun de connaissances et de compétences qui s'inscrit dans un cadre européen.
[...] L'école doit laisser les enfants s'épanouir, exprimer leur spontanéité, leur créativité. Relever le défi de la qualité, un échec scolaire irréductible ? L'École du XXe siècle a su relever le défi de la scolarisation massive des jeunes, l'École du XXIe siècle doit relever le défi de la qualité et trouver un nouveau souffle. Depuis plusieurs années, trop d'élèves quittent le système scolaire sans qualification et la maîtrise de compétences aussi fondamentales que la lecture, l'écriture ou le calcul est dans bien des cas imparfaite. [...]
[...] Contribuer à la création du savoir, à la diffusion des connaissances Historique Aux origines de l'école républicaine Les penseurs des Lumières ont mis en avant l'importance de l'éducation : l'homme doit construire son propre avenir. L'instruction est l'instrument principal pour assurer la liberté et l'égalité. La IIIe République et l'école du peuple Ce n'est pourtant qu'en 1880 que l'idée d'une école laïque, obligatoire et gratuite pour tous est mise en œuvre par les fondateurs de la IIIe République, notamment par Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Paul Bert. L'instruction pour tous est la première clé de la liberté d'un peuple. Instruire est un devoir de justice et d'égalité. [...]
[...] L'égalité des chances déçue. Certes l'explosion scolaire des Trente Glorieuses a permis une démocratisation de l'école. Cependant, derrière cette façade, l'enseignement n'est pas le même pour tous, les statistiques révèlent une persistance des inégalités sociales devant l'enseignement: la filière générale du lycée n'est pas accessible pour tous. Dès les années 1960, les études sociologiques montrent les difficultés de la réalisation de l'égalité des chances par l'école En 1964, les sociologues Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron révèlent que l'école méritocratique a mésestimé l'héritage familial dans la réussite scolaire. [...]
[...] Bibliographie indicative Langue, école, identités: colloque, 17-18 mai 1996 l'Harmattan / 1997 L'école et la société française Compagnon, Béatrice / Éd. Complexe / impr La république et l'école: une anthologie . Presse pocket / DL 1991 La crise de la culture scolaire: origines, interprétations, perspectives Presses Universitaires de France / impr En 2007, les résultats à de l'évaluation en lecture dans le cadre de la JAPD font apparaitre qu'environ 22% des jeunes de 17 ans ont des compétences en lectures inefficaces. [...]
[...] En 1975, la réforme Haby instaure le collège unique pour tous dispensant un enseignement issu de la culture secondaire traditionnelle. Il a pour mission d'intégrer l'ensemble des élèves, leur donner une culture commune mais dans un même temps les soumet à une logique contradictoire en sélectionnant l'élite pour le lycée. 80% d'une classe d'âge au niveau du Bac telle est l'ambition forte de la loi d'orientation de 1989. Au tournant des années 1990, le nombre de bacheliers augmente en particulier par la délivrance de baccalauréats dits professionnels et technologiques. Cela constitue un vrai progrès démocratique. [...]
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