école, égalité des chances, enseignement supérieur, diplômés du supérieur, élèves français
On a eu une démocratisation de l'école, mais désormais, on ne progresse plus. Et l'on constate qu'il y a trop de titulaires du CAP et BEP pour les besoins, et pas assez de diplômés du supérieur.
Au primaire, on a 15% des élèves qui se retrouvent avec de grosses difficultés à la sortie du cycle; au collège, les résultats se sont améliorés mais les compétences que les élèves doivent avoir sont encore mal définies. Pour le lycée, on a des hiérarchisations très fortes entre les filières. A l'université, on a encore beaucoup trop d'échec, notamment en première année.
Par rapports aux autres pays, les élèves français sont à peine au-dessus de la moyenne internationale, et ne sont les meilleurs nulle part. Dans le détail, on se rend compte qu'il y a deux catégories d'élèves : une partie qui a de bons résultats (dans les meilleurs des meilleurs pays), l'autre moitié a de très mauvais résultats.
[...] 60's & 70's les des enfant s de cadres qui arrivaient au cm2 à l'heure, pour 1/3 des enfants d'ouvriers. Le fait d'avoir redoublé dans le primaire est un très mauvais pronostique pour la suite scolaire. Ces disparités ont tendance a diminuer par ce qu'on fait moins redoubler les élèves . Collège : secondarisation de masse : tout le monde va dans le secondaire. Mais les inégalités demeurent des élèves font la totalité du cycle, en 1975, c'était 75%. ceux qui quittaient le cycle en 5e allaient dans des classes professionnelles pour préparer un CAP. [...]
[...] L'école : vers l'égalité des chances ? I / La révolution scolaire On a eu une démocratisation de l'école, mais désormais on ne progresse plus. Et l'on constate qu'il y a trop de titulaire du CAP et BEP pour les besoins, et pas assez de diplômés du supérieur. Au primaire, on a 15% des élèves qui se retrouvent avec de grosses difficultés à la sortie du cycle; au collège, les résultats se sont améliorés mais les compétences que les élèves doivent avoir sont encore mal définies. [...]
[...] L'école valorise la culture libre, la culture héritée des parents. L'école valorise l'héritage social et le transforme en mérite individuel. Légitimation et dissimulation : la sélection sociale n'apparait pas aux yeux de tous comme un processus collectif, mais comme le résultat d'un processus individuel, pédagogique. C'est l'idéologie méritocratie. On a fait passer pour un don un héritage social avec le t'es pas doué et on rend donc légitime la sélection en cachant le fait que c'est un héritage sociale. Les écarts entre les classes sociales se maintiennent grâce à l'école. [...]
[...] Dans les classes prépas il y a un impératif, le concours. On apprend de manière pragmatique, il faut être le plus performant possible. À l'université il n'y a pas cette pression de l'examen, les enseignants transmette un savoir et ils sont des enseignants- chercheurs. La famille et le milieu social facteur de l'adaptation scolaire L'égalité n'existe pas à la base, et l'école puis l'université vont reproduire les inégalités en transformant les inégalités sociales en inégalités scolaires. L'accès à l'enseignement s'est certes démocratisé mais les inégalités se sont déplacées, elles portent moins qu'avant sur les niveaux et plus sur les cursus. [...]
[...] On a 35% de bac Général un bac technologique et 12% un bac pro. Mais le taux de réussite au bac est de 80%. On n'arrive pas a faire baisser le nombre d'élève qui sorte du système scolaire sans diplôme ( soit 1/5). Augmentation des effectifs de l'enseignement supérieur 1/5 salariés va retourner à l'école pour passer un diplôme en formation continue. II / Inégalités sociale Constat Les inégalités se sont réduites mais elles restent néanmoins importantes. L'accès à l'école s'est étendu, l'élimination aura lieu plus tard. [...]
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