école, système éducatif, ségrégations sexuées, démocratisation scolaire, scolarisation des filles
On note une progression historique de la scolarisation des filles, au cours du 20ème siècle, les françaises ont largement rattrapé leur retard en matière d'instruction.
Signe du retard: personnes âgées de 75 ans et plus en 1990 : 11 des hommes bac / 4 des femmes. Contraste hommes-femmes. Toujours en 90, parmi les 25-34 ans, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir un bac, 37 contre 31% . Désormais les filles sont majoritaires à presque tous les niveaux du système scolaire, elles ont acquis la même espérance de scolarisation.
Elles ont désormais accès au même enseignement que les garçons. Début 20ème : éducation très sexuée, filles préparées à leur futur rôle d'épouse, de mère, de ménagère à travers des enseignements comme la couture et la cuisine. En 1924, décret Berard: diplômes équivalent dans le secondaire: l'école devient pour les filles aussi un lieu de formation à l'activité professionnelle.
[...] Pour que ce processus marche il doit se dérouler à l'insu des agents du système scolaire qui seraient de bonne foi, les enseignants contribuent à former et les étudiants acceptent sous forme de verdict scolaire ce qui n'est au fond qu'un verdict social. -Boudon : l'école est perçue comme une immense gare de triage avec beaucoup d'embranchement avec des décisions à prendre à chaque niveau. Pour prendre ces décisions élèves et parents calculeraient coûts & avantages de la poursuite d'étude et du choix de filière. Boudon montre grosso-modo les parents ouvriers anticipent un fort coût & un faible rendement des diplômes inversement pour les classes supérieures. [...]
[...] Interprétations divergentes des sociologues : deux explications: le conformisme & soumission qui caractérise les femmes ou la mobilisation des femmes et de leur famille notamment les mères, caractère volontaire -conformisme & soumission qui caractérise les femmes : les filles auraient tendance à poursuivre leurs études parce qu'elles y sont contraintes. Première détermination: nature de l'offre de l'enseignement; débouché de l'enseignement professionnel court seraient particulièrement réduit pour les filles. Orientation par l'échec plus qu'un véritable choix. Effets des vertus féminines : obéissance, docilité . [...]
[...] -l'école forme des citoyens et non des actifs : peu de formation professionnelle. -modification de la demande sociale : l'école peut elle être encore un lieu de formation de citoyens ? -l'école est désormais soumise à une demande de formation professionnelle, on ne fabrique plus seulement les futurs citoyens elle doit aussi former les futurs actifs. Le diplôme est un facteur important pour trouver un emploi. -confrontation de l'école à la monté de l'individualisme qui entraîne l'idée que l'école devrait être un lieu d'épanouissement personnel. [...]
[...] Idée de transformer les individus en citoyens rationnels et instituer la nation par la socialisation. Instruction comme élément d'unification nationale. Conflit républicain / catholiques : l'école est le lieu de fondement de la démocratie où s'impose les républicains. Il faut dépasser ce que l'on est socialement, individu capable de s'abstraire de ses liens sociaux et se mettre dans le moule. Elle vise aussi à donner un bagage minimum pour s'insérer dans la société : lire, écrire, compter. Pour une large majorité l'enseignement ne va pas plus loin que ca, seulement obtiennent le certificat d'études. [...]
[...] Les écoles deviennent mixte, les filles profitent massivement de l'allongement de la scolarité. -Fin des années 80: le lycée ouvre ses portes aux différentes catégories sociales : création du Bac Pro en 1985, le taux de bacheliers passe de 30 à 60% entre 85 et 95. Le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur double entre 80 & fin 2000. De plus croissance de l'âge moyen de fin d'études qui passe de 11,5ans à 18,5ans. Débat sur la crise de l'institution scolaire. [...]
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