La dyslexie - publié le 21/09/2020

Résumé du document

Dans les années 1980, avant que le NIH ou « National Institute of Health »
n'entreprenne des recherches concernant la dyslexie, cette dernière était uniquement définie de
façon exclusive. En effet, s'il n'était pas possible de faire la lumière sur l'ensemble des
difficultés rencontrées par un enfant dans l'apprentissage de la lecture, de par une déficience de
l'ouïe ou de la vue, une intelligence limitée, des possibilités limitées d'accès à l'éducation ou
par une quelconque difficulté, l'enfant était considéré comme dyslexique.

Extraits

[...] Aujourd'hui, le Canada compte près de 5 millions de personnes dyslexiques. Il existe des structures selon lesquelles les troubles de l'apprentissage sont identifiés précocement (Davis, 1995), car, selon le ministère de l'éducation, il est indispensable que tout élève puisse s'adapter, d'où l'importance de la prévention, et ce, depuis le plus jeune âge de l'enfant (Mervyn, 1987-1992). Ceci est mis en place afin de prévenir l'échec scolaire de l'élève. Ainsi, il est prouvé qu'un enfant qui échoue durant sa scolarité n'a pas fait l'objet de suivi individuel. [...]

[...] Ces différentes étapes font ainsi intervenir un grand nombre de spécialités, à l'instar des psychologues, des pédiatres, des instituteurs, des orthophonistes, des neurologues, etc, qui interviennent de concert dans l'objectif d'apporter des solutions aux troubles d'apprentissage et de faire en sorte que l'enfant intègre le milieu social sans qu'il ne se sente différent et qu'il soit accepté par son entourage. Conclusion De nos jours, étant donnée l'importance de l'écrit dans les acquisitions des connaissances, mais aussi dans le fonctionnement des sociétés, la dyslexie s'avère un obstacle de la plus haute importance aux devenirs social et scolaire des élèves qui présentent le trouble en question. Il est vrai que nous ne pouvons pas guérir la dyslexie. L'élève aura en tout temps un fonctionnement cognitif spécifique ; en effet, adulte, celui-ci sera toujours dyslexique. [...]

[...] In Valdois S., Colé P., David D., (eds). Apprentissage de la lecture et dyslexie 233). Marseille : Solal. Davis, R., Don de la dyslexie, Paris, La Méridienne : Desclée de Brouwer p.87 Dumont A., (2003). Réponses à vos questions sur la dyslexie. Paris : Solal. Mervyn, F., Dossier sur l'identification précoce des troubles de d'apprentissage, Association canadienne des troubles de l'apprentissage (ACETA), Ottawa, 1987-1992, p Plantier G., (2002). Les malheurs d'un enfant dyslexique. Paris : Albin Michel. [...]

[...] Il est aussi nécessaire d'expliciter à la personne atteinte de dyslexie que son problème spécifique est reconnu au sein de la communauté et qu'il est pris en considération. Dans la pratique, cette démarche va permettre d'établir un climat de confiance. Par ailleurs, comme nous l'avons observé ci-dessus, la dyslexie s'avère un trouble durable d'apprentissage. Effectivement, il ne s'agit seulement d'un handicap et en aucun cas d'une incapacité. De ce fait, les outils et les aménagements scolaires permettront alors à l'enfant atteint de la dyslexie de se placer au même niveau que les autres élèves de sa classe en termes de charge cognitive. [...]

[...] Mais qu'est-ce que réellement la dyslexie ? Quels en sont ses symptômes ? Quelles sont les conséquences de ce trouble sur le développement de l'enfant ? Aussi, pour répondre à notre problématique de manière avisée, nous avons successivement dans notre analyse : l'approche notionnelle de la dyslexie ; les causes de ce trouble ; ses symptômes ; et enfin, les conséquences que ce trouble peut engendrer sur le développement de l'enfant. Approche notionnelle de la dyslexie La dyslexie est un syndrôme, en général une condition héréditaire rendant extrêmement complexe la lecture, l'épellation ainsi que l'écriture dans la langue maternelle de l'enfant, malgré une intelligence supérieure ou moyenne, une bonne éducation, des conditions socio-culturelles normalement stimulantes ou adéquates. [...]