Autoévaluation, enseignement, behaviorisme, cognitivisme, développement de l'autonomie, sens critique, métacognition
Pourquoi et comment intégrer l'auto-évaluation dans sa pratique en enseignement? Pour commencer, nous pouvons dire que nous sommes dans un temps où le paradigme du behaviorisme change pour des théories de l'éducation qui placent l'étudiant même au centre de son apprentissage. De ces théories, celle de cognitivisme, qui est assez importante selon moi, est un processus de traitement de l'information qui met en avant l'importance des connaissances antérieurs des étudiants. Ceux-ci construisent donc leurs connaissances en associant les nouvelles informations qui leurs parviennent aux connaissances qu'ils ont déjà, causant une restructuration de leurs connaissances (Raymond, 2006). Dans la psychologie cognitive, la métacognition est un élément important, il consiste en la prise de connaissance et au contrôle qu'une personne a sur elle-même, ainsi que sur ses stratégies cognitives (Tardif, 1992). La métacognition est donc la prise de conscience de l'étudiant sur son apprentissage, le «comment» il apprend. L'auto-évaluation permet donc à l'étudiant de prendre conscience de son apprentissage de de l'efficacité de ses stratégies d'apprentissage.
[...] Donc, l'autoévaluation permet de développer une habilité chez les étudiants qu'on peut associer à un savoir-faire fondé sur la mobilisation et l'utilisation efficace de ressources (Portelance, 2002), savoir-faire important que les étudiants pourront réutiliser dans leur vie de tous les jours selon moi. Référence : AYLWIN U. (1992), Les principes d'une bonne stratégie pédagogique (suite), Pédagogie collégiale, vol.6 no p.23-29 PORTELANCE L. (2002), Intégrer la métacognition dans l'ensemble de ses interventions pédagogiques, Vie pédagogique, no 122, fév.-mars 2002, p.20- 23 RAYMOND D. [...]
[...] (2006), Qu'est-ce qu'apprendre et qu'est-ce qu'enseigner ? Un tandem en piste AQPC, Montréal, p.15-28 ST-PIERRE L. (2004), L'habileté d'autoévaluation : pourquoi et comment la développer ? Pédagogie collégiale, vol no1, p.33-38 TARDIF J. (1992), Pour un enseignement stratégique. [...]
[...] Pour ce qui est des instruments utilisés pour l'autoévaluation, ils peuvent être aussi variés, autant sur le plan de la complexité que de la forme. Par exemple, l'utilisation d'une grille contenant plusieurs critères où l'étudiant se note selon une certaine échelle peut être utilisé, cependant ce type d'autoévaluation n'incite pas l'étudiant à effectuer une réflexion en profondeur sur son apprentissage ou une grande mise en question de ses stratégies d'apprentissage (St-Pierre, 2004). Des questions du type selon moi, de quelle façon pourrais-je améliorer mon rendement quels sont les points forts et faibles dans mon apprentissage ou lors de telle activité ou encore suis-je satisfait de mon travail, à quel niveau et pourquoi ? [...]
[...] Pourquoi et comment doit-on intégrer l'auto-évaluation dans sa pratique en enseignement? Réflexion critique Pourquoi et comment doit-on intégrer l'autoévaluation dans sa pratique en enseignement ? Évaluation et compétences - Université de Montréal - 20 novembre 2014 Pourquoi et comment intégrer l'autoévaluation dans sa pratique en enseignement ? Pour commencer, nous pouvons dire que nous sommes dans un temps où le paradigme du behaviorisme change pour des théories de l'éducation qui placent l'étudiant même au centre de son apprentissage. De ces théories, celle de cognitivisme, qui est assez importante selon moi, est un processus de traitement de l'information qui met en avant l'importance des connaissances antérieures des étudiants. [...]
[...] Nous pouvons dire que la métacognition contient deux aspects dont, justement, l'autoévaluation et aussi l'autogestion ou l'autorégulation (Aylwin, 1992). Une autre raison d'utiliser l'autoévaluation est l'importance de motiver les étudiants dans leur apprentissage, puisque la motivation est associée à la curiosité intellectuelle, au goût de comprendre, à la confiance en ses capacités, à l'implication cognitive active, aux efforts consentis, à la persévérance malgré les obstacles (Portelance, 2002). Il est donc évident que la motivation est un élément important dans l'apprentissage et qu'un élève non motivé n'apprendra pas. [...]
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