Le thème de mon écrit est le cyberplagiat des élèves. Ces derniers ont accès facilement à internet. Certains possèdent un ordinateur et une connexion à leur domicile. D'autres se connectent grâce au Wi-Fi, dans les salles informatiques des établissements scolaires ou dans les cybercafés.
Le plagiat est considéré comme un « vol de la propriété intellectuelle. » par H. Maurer, F. Kappe, B. Zaka, dans l'article « Plagiarism, a survey », Journal of Universal Computer Science, volume 12, 2006. La plagiat est dérivé du mot latin forme plagiarus qui signifie kidnappeur. En 2001, une enquête a été menée par Donald McCabe à l'université Rutgers aux Etats-Unis sur 4500 élèves. En voici un extrait : « 15 % d'entre eux ont soumis des travaux contenant de larges sections plagiées de moteurs de recherche de documents ou d'autres sites Web. 52 % ont copié quelques phrases d'au moins un site Web sans citer la source. »
[...] Le cyberplagiat implique que les professeurs s'intéressent à ces nouveaux procédés de tricherie et aux moyens de détection. Les élèves avec un niveau de base en informatique arrivent à accéder aisément aux ressources disponibles on-line du cyberespace. Les étudiants tapent quelques mots-clés dans les moteurs de recherche comme google et en quelques secondes des millions de résultats sont disponibles. Les élèves opèrent une sélection des éléments qui répondent, d'après eux, le mieux aux critères leur devoir en effectuant un copier-coller (cut and paste) sur un traitement de texte comme Word ou Open Office. [...]
[...] Le cybercheater cherche à réaliser en peu de temps le travail exigé par les professeurs. D'ailleurs en général il panique parce qu'il lui reste peu de temps pour élaborer son écrit. Le problème vient du fait qu'il fait son travail au dernier moment. On peut remarquer que le cybercheater rend des travaux bâclés et ne prend pas le temps de relire ou de corriger les incohérences de l'œuvre plagiée. Il plagie dans les enseignements qu'il n'apprécie pas, qu'il ne maîtrise pas et où il est le moins à l'aise Le cybercheater craint de ne pas être à la hauteur et ne pas avoir les capacités suffisantes. [...]
[...] L'auteur constate un effet de mimétisme. Si les étudiants perçoivent que le cyberplagiat est fréquent dans leur classe, cela les incitera à tricher. Ils se disent que les autres élèves plagient des documents sur le web et que le professeur ne vérifie pas ou ne détecte pas le plagiat. Les étudiants pensent avoir de meilleures notes en plagiant un document sur internet. Les professeurs peuvent exiger des élèves qu'ils construisent leurs travaux avec des textes scientifiques ou grâce aux sources seulement disponibles en bibliothèque et dans le centre de ressources. [...]
[...] Les élèves manipulent leurs professeurs. Les étudiants sont tentés de plagier lorsqu'ils font des recherches sur internet parce qu'il y une masse d'informations. Les sites proposent de télécharger des documents. Les étudiants tapent dans les moteurs de recherche les thèmes de leurs travaux à réaliser. Les traitements de texte permettent de modifier les écrits et de dissimuler l'origine des documents plagiés. Les étudiants éprouvent de la pression et sont stressés parce qu'ils craignent de ne pas répondre aux exigences des professeurs. [...]
[...] Le plagiat implique souvent un travail bâclé et sans relecture. Un cybercheater laisse des indices: un manque de liaisons entre les éléments copier-coller. Les cybercheaters ne prennent pas le temps de corriger certaines incohérences sur des travaux plagiés sur internet. On peut désormais à une synthèse des textes. La juxtaposition des idées sera la méthode employée pour la synthèse. En effet, le cyberplagiat n'est évidemment pas un comportement valorisé dans le domaine de l'éducation. Le cyberplagiat est un risque pris par les étudiants qui peuvent être exclus d'une formation ou ajourner à un examen. [...]
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