Les pédagogues et tous ceux qui s'intéressent à la pédagogie se réfèrent à une oeuvre devenue emblématique de l'Histoire de la pédagogie : « L'Emile » de Rousseau. Certains voient même dans cette oeuvre l'acte de naissance de la pédagogie moderne.
Pourtant, l'oeuvre de Rousseau n'est qu'une parmi bien d'autres, qui au cours du siècle des Lumières, ce sont intéressé aux questions liées à la pédagogie, mais c'est elle qui demeure la référence en matière de pédagogie (...)
[...] L'œuvre de Rousseau fut rapidement considéré comme un véritable traité d'éducation. L'Emile nous transmet la représentation que Rousseau avait de l'éducation : une éducation respectueuse de la nature de chaque enfant, une éducation qui se donne pour but de former un individu libre et autonome. L'éducation comporte toujours une part de socialisation, mais pour Rousseau, cette socialisation ne doit pas se faire par la contrainte mais être envisagée comme un outil pour permettre à chaque enfant d'exprimer toutes ses potentialités et toute son humanité. [...]
[...] Notre école nait au 19e siècle. C'est une véritable révolution pédagogique qui s'opère : l'éducation est une question d'Etat et cesse d'être ce qu'elle avait été jusqu'alors : une œuvre de charité et œuvre confessionnelle. L'éducation devient un service public et se développe : l'éducation n'est plus simplement une éducation primaire, l'enseignement supérieur commence à se développer. L'enseignement devient aussi plus égalitaire : il s'ouvre aux filles qui étaient jusqu'alors les laissées pour compte de la scolarisation mais la mixité n'est pas encore de mise. [...]
[...] Le second fut le disciple du premier. Le nom de Pestalozzi est resté dans l'histoire de la pédagogie pour avoir voulu, au se in de ses écoles, appliquer des principes simples d'éducation respectueux de la nature de l'enfant, et ce, à chaque étape de son développement. Pour Pestalozzi, il était essentiel que tout puisse concourir à la formation de l'autonomie chez l'enfant, l'éducation devait prendre en compte les aspects psychologiques, affectifs et répondre au besoin d'expérimentation de l'enfant. Fröbel, disciple de Pestalozzi, souligna l'importance du jeu dans le développement cognitif de l'enfant et créa les premiers jardins d'enfants. [...]
[...] Il est absurde et inutile de proposer à un enfant d'acquérir des savoirs qui nécessitent une maturation psychologique qu'il ne possède pas encore. Il faut donner du temps au temps, laisser à chaque enfant se développer à son rythme et surtout ne jamais forcer sa nature. La mise en place des situations éducatives actuelles tiennent encore compte de ces points sur lesquels Rousseau insistait. II/ Un siècle passionné d'éducation : le 19e siècle Ce qui est frappant au cours de cette période, c'est la somme des réflexions autour de l'éducation. [...]
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