Éducation, enseignement, enseignant cultivé ou moderne, action didactique, pédagogique, termes langagiers, savoirs, apprentissage, conscience professionnelle, culture, spécialiste, technique
Enseigner c'est apprendre aux autres ce qu'ils savent déjà. L'originalité de l'enseignement tient donc de cette osmose du professeur et de l'élève, mais comment peut-on transcrire cette action didactique en termes langagiers ?
[...] Certes, Guéhenno a raison de dire « il ne faudrait jamais ne devenir plus savant que pour changer la vie et augmenter l'espérance ». L'enseignant moderne doit donc joindre la culture à technique or « la technique comme disait Laberthonnière nous enseigne à nous faire servir des choses, mais, saurons-nous nous-mêmes à quoi nous faire servir ? ». La fonction contemporaine de la technique est d'humaniser la culture qui est un point commun entre les hommes, comme le signalait Fernand Robert « l'homme cultivé c'est celui qui est toujours disposé à écouter et à comprendre ». [...]
[...] Conclusion Pour réussir son rôle didactique, le professeur est appelé à s'auto-former, à avoir « un bon esprit cultivé », disait Fontenelle, qui est « formé de tous les esprits des siècles précédents ». En effet, un enseignant soucieux de la bonne transmission de son message vit toujours le drame d'une existence en quête d'elle-même : « il y a en tout homme un spectateur et un acteur : le bon et le mauvais génie ». Il est sans cesse à la recherche des figures capables d'orienter son goût pour le recyclage et l'autoformation. Orphée moderne, il descend dans les paradis des forums, clubs culturels . sous le soleil brillant de l'apprentissage. [...]
[...] Comment peut-on transcrire l'action didactique des enseignants en termes langagiers ? Sujet : Être enseignant exige, entre autres, une compétence culturelle appréciable pour modeler et enrichir la connaissance et le savoir des élèves. Discutez cette idée en vous appuyant sur des exemples précis. Introduction Enseigner c'est apprendre aux autres ce qu'ils savent déjà. L'originalité de l'enseignement tient donc de cette osmose du professeur et de l'élève, mais comment peut-on transcrire cette action didactique en termes langagiers ? L'intrigue est constituée comme un système solaire : au milieu de l'univers pédagogique, l'enseignant brille comme un soleil attrayant, les satellites s'en approchent, en sont plus ou moins illuminés ou brûlés. [...]
[...] Il entreprend une tentative difficile dont la genèse aboutit à la création d'un mythe personnel : diriger l'action pédagogique au lieu de la subir. Ce processus dynamique, effervescent est présenté sous le sens de la compétence culturelle, on se plie et on se moule au savoir, mais à la base de tout, il y a la conscience professionnelle recouvrant tout un monde de savoir-faire, de savoir- dire, et de savoir-être. Or, avoir une bonne culture est l'une des qualités inhérentes à la personnalité d'un bon professeur, cette notion nous renvoie à la fameuse opposions boiteuse de Montaigne « une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine ». [...]
[...] Dans la pensée d'Herriot, la culture s'impose comme une quintessence de savoir, c'est cette masse de connaissances qu'on peut avoir pendant quelque temps, mais que nous finissons par oublier. C'est un ensemble de dispositions que nous avons acquises à travers un contact prolongé avec les grands chefs-d'œuvre artistiques, philosophiques, sociologiques . L'homme cultivé prend dans le mot d'Herriot conscience de sa valeur tout en s'opposant à l'érudit pédant. Cependant, entre la technique et la culture, faut-il faire un choix ? [...]
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