Sociologie, questions contemporaines, handicap, études supérieures, étudiants, déficience mentale ou physique, minorité invisible, média de masse, représentation, stéréotypes, accompagnement, aménagement, intégration, Université, logement, accueil, Toulouse, communication, examens, déplacement, comportement, reconnaissance, exclusion sociale, inégalités, école privée, école publique
D'après le site du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Éducation, « à la rentrée 2018, 34,553 étudiants en situation de handicap ont été recensés dans les établissements d'enseignement supérieur publics, soit 1,64% de la population étudiante. Leurs effectifs ont été multipliés par 4.6 depuis 2005 ». En revanche, seulement 20% d'entre eux suivent un master et 0.6% un doctorat, contre respectivement 33% et 4.5% de l'ensemble des étudiants.
Le handicap correspond à une déficience physique ou mentale d'un individu ; et plus précisément, selon le centre canadien d'éducation aux médias et de littératie numérique, « les personnes handicapées pourraient être décrites comme une minorité invisible, à tout le moins dans les médias : bien qu'une partie notable de la population souffre d'une incapacité physique ou mentale, ces personnes étaient jusqu'à tout récemment presque totalement absentes des médias de masse. De plus, lorsque les personnes handicapées sont finalement représentées, elles le sont généralement de façon stéréotypée ».
[...] Elle énonce que pour réussir leurs études, les étudiants handicapés ont accès à des aides prises en charge par l'établissement d'accueil telles qu'un aménagement des conditions de passage pour les examens, un soutien scolaire (tutorat), ou encore un professionnel qui prend les notes de cours. Aussi, les établissements de l'enseignement supérieur "disposent tous aujourd'hui d'un responsable de l'accueil des étudiants handicapés, nommé par le président", affirme la ministre. D'ailleurs, d'après L'Enquête nationale sur les parcours des anciens étudiants handicapés émise dans l'article « Des aménagements satisfaisants, mais insuffisants ? Les expériences contrariées de la compensation du handicap à l'université » publié en 2017 par M. [...]
[...] On constate alors que les mesures en faveur des étudiants handicapés sont encore moindres et que leur intégration dans les établissements de l'enseignement supérieur parait encore difficile de nos jours. Un bon accueil des étudiants en situation de handicap est essentiel pour permettre leur réussite dans le cursus scolaire et ainsi leur intégration. Des politiques publiques, et des dispositifs de soutien aux étudiants en situation de handicap sont mis en place dans les établissements d'enseignements supérieurs afin de favoriser l'insertion et l'intégration de ces jeunes. Toutefois, ces politiques sur le handicap sont moindres au niveau de l'enseignement supérieur, et une difficile intégration persiste encore pour ces jeunes étudiants. [...]
[...] Ainsi, de nombreuses mesures d'accommodement sont mises en place pour les étudiants en situation de handicap (ESH) dans les établissements supérieurs ; mais, malgré tout, leur intégration reste difficile. Des mesures d'accommodement dans les établissements supérieurs Tout d'abord, différentes mesures d'accommodement sont mises en place pour les étudiants en situation de handicap dans les établissements supérieurs. Des mesures politiques et matérielles En effet, des politiques et structures d'accueil sont créées, favorisant l'intégration des étudiants en situation de handicap dans ces établissements scolaires. [...]
[...] Comment les étudiants français de 18 à 25 ans en situation de handicap sont-ils intégrés dans les établissements de l'enseignement supérieur ? D'après le site du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Éducation, « à la rentrée étudiants en situation de handicap ont été recensés dans les établissements d'enseignement supérieur publics, soit 1,64% de la population étudiante. Leurs effectifs ont été multipliés par 4.6 depuis 2005 ». En revanche, seulement 20% d'entre eux suivent un master et 0.6% et un doctorat, contre respectivement 33% et 4.5% de l'ensemble des étudiants. [...]
[...] Cela peut être lié à la communication ( ont des difficultés à « transmettre ou recevoir une formation à l'écrit ou à l'oral »), à des limitations motrices ( pour « se déplacer et pour effectuer certains gestes »), mais aussi à des limitations liées au comportement ( pour « avoir des relations faciles et agréables avec les autres »). Puis, certains interrogés ont évoqué les obstacles pour « faire reconnaitre leurs difficultés », dans le sens où ils doivent « sans arrêt justifier » et « faire comprendre » leur handicap. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, en 2018, en France des étudiants en situation de handicap bénéficiaient d'un aménagement pour les épreuves aux examens. Or, les 19% restants n'ont pas obtenu d'aides pour l'aménagement des épreuves, constituant alors une difficulté supplémentaire dans leur cursus scolaire. [...]
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