Civilités / incivilités à l'école

Résumé du document

De nombreuses personnes ont pu faire l'expérience de l'absurdité, de l'horreur et de l'utilité de la guerre : par exemple, les habitants vivant à proximité d'Hiroshima, peuvent affirmer que l'événement affreux dû à la bombe atomique lancée sur la ville et qui a touché les deux villes japonaises de Hiroshima et de Nagasaki, "résonne" encore aujourd'hui, et pour longtemps, non seulement dans leurs mémoires, mais dans celle de l'humanité tout entière.
C'est une nouvelle dimension du conflit, avec des capacités de destruction impensables, puisqu'elle est susceptible de mettre fin au monde vivant, qui a alors été introduite. Une frontière, une limite jusque-là sacrée et sous-entendue respectée par l'humanité tout entière a été franchie. Une transgression ouvrant la voie à l'expression de toutes autres sortes de violences.

Des plus légères (insultes, incivilités) aux plus terribles (viols, meurtres, massacres, terrorisme), les unes cherchant parfois leur justification dans les autres, ces violences sont toutes profondément enracinées dans les consciences et imprègnent fortement la culture du XXIe siècle. Cette violence s'est aussi propagée dans les établissements scolaires. Nous allons donc vous présenter une série de documents traitant des causes et des conséquences et des mesures prises pour lutter contre ces incivilités.

Extraits

[...] Elément positif : Cet instrument est un outil de prévention et de répression de la violence. Il permet en effet à l'élève de jouer le jeu en possédant ses propres responsabilités, de faire régner le respect dans l'établissement afin d'exclure les plus violents et les non respectueux du civisme. I - L'Education, Condition première de la prévention Les phénomènes de violence en milieu scolaire sont multiformes : violences verbales, intrusions, atteintes aux biens, violences physiques, racket, usage ou trafic de produits stupéfiants, port d'armes ou d'objets dangereux. [...]

[...] Elément positif : l'intervention d'un psychologue dans un établissement scolaire permet d'avoir des relations individuelles avec les élèves afin de mieux comprendre les problèmes des adolescents et afin de réfléchir à la mise en place de stratégies dans le but de la prévention et de la gestion des manifestations de violences dues aux élèves. Source : Internet : http://smlivet.free.fr/lesanimationsfichiers/incivilite/ Résumé Ce panneau a été conçu en regroupant les principales idées recueillies lors d'une enquête réalisée par des élèves de 4eme sur l'incivilité. Les trois quarts des élèves savaient définir l'incivilité ; ils ont donc témoigné des actes qu'ils ont pu faire, voir ou subir. [...]

[...] D'ailleurs, informer permet aussi de lutter contre cette violence en la prévoyant, en citant sa localisation. Par exemple, la cour de récréation est l'endroit principal de violences. L'information est donc importante pour contribuer à la prévention et à la lutte contre les incivilités. FAITS DE VIOLENCE Quelle qu'en soit la raison, accepter la violence, c'est en faciliter la répétition. Elle peut revêtir les formes suivantes : ( Injures, insultes dans et hors la classe. ( Coups de téléphone et menaces anonymes. [...]

[...] On s'efforcera d'avertir immédiatement la famille, notamment s'il s'agit d'un élève mineur. II.2 Mesures partenariales II Les chefs d'établissement doivent informer les autorités académiques et les collectivités territoriales de rattachement des problèmes qu'ils rencontrent en matière de protection physique des établissements (clôtures, accès, contrôle des entrées et sorties, systèmes d'alarme, moyens de communication avec l'extérieur). Ils peuvent solliciter le concours des services de la police, de la gendarmerie et de la collectivité locale de rattachement, afin d'élaborer un bilan de sécurité de l'établissement, tel que le prévoit la circulaire du 14 mai 1996. [...]

[...] Trop peur de se ramasser un coup. Hélène ne fait cours qu'avec la porte ouverte. pris une gomme en pleine tête, dit-elle. J'en ai pleuré. Les gamins me traitent de sale chienne, pètent, gesticulent. Je ne contrôle plus rien!» Au petit déjeuner, Sabine, prof elle aussi, quitte la cuisine en courant, va vomir aux toilettes. Overdose de menaces, indigestion d'insultes. «Grosse pute, on va te crever!» a rugi une armoire à glace. [...]