Devoir de validation de licence en Sciences de l'éducation consacré au lien entre affect et cognition qui implique l'enseignant dans l'exercice de son métier. Définition de l'affect et de la cognition et comparaison avec des expériences professionnelles personnelles d'enseignante pour mettre en évidence ce lien.
[...] Outre son rôle d'accompagnateur, l'enseignant a pour fonction de répéter le savoir et d'évaluer la répétition de l'apprenant. Et pour cela, il doit mener l'élève à puiser dans son environnement, à orienter son questionnement, à mettre en relation de nouvelles connaissances avec des connaissances déjà acquises, à se motiver ; action incontournable dans l'acquisition des connaissances. Entre l'affect centré sur ce qui est primairement ressenti, l'impression, la qualité émotionnelle et la cognition jouant un rôle causal par rapport aux comportements qui n'en sont que l'expression ou les manifestations du raisonnement et des actions, quel est le lien et quelle relation peut exister ? [...]
[...] De plus cela n'est possible que si nous acceptons de nous référer à notre affect et d'agir en fonction de raisonnements fondés sur la qualité d'une relation vraie avec les apprenants. J'ai voulu démontrer à travers ces exemples qui appartiennent certes à mon expérience d'enseignante, à travers ces situations que j'ai gérées par rapport à mon expérience d'élève, par rapport à ce que j'ai ressenti durant ma scolarité et au moment de me présenter à mon groupe classe que l'affect et la cognition ne sont pas que liés mais impliqués et qu'il est impossible d'exercer sans cette relation quand on est réellement engagé dans son métier. [...]
[...] L'affect guide et nourrit les raisonnements et les actions. La connaissance (au sens le plus large du terme) ne peut se faire que dans le ressenti, dans des états affectifs. Emotions et raisonnements sont en interaction. La pédagogie est un rapport aux choses qui permet d'acquérir un certain type de connaissances ou de compétences. L'apprentissage de la lecture par exemple est fondamental : une bonne lecture doit être accompagnée d'une bonne compréhension car s'il n'y a pas de compréhension, il ne peut y avoir de bonnes actions. [...]
[...] Il faut déjà redonner confiance aux élèves, dédramatiser et garder toute l'attention concentrée. J'ai donc mis en place mes propres règles de dictée : On faisait la dictée au stylo bleu, le texte était relu, un temps de relecture était accordé, Ensuite la dictée était reprise mot par mot, les élèves s'auto corrigeaient au stylo vert, à chaque faute la règle grammaticale ou d'orthographe était redonnée, Puis les cahiers étaient ramassés, je faisais une correction de la dictée pré-corrigée en rouge et seules les fautes retrouvées comptaient. [...]
[...] Quelle épreuve que cette dictée hebdomadaire qui donne mal au ventre et à la tête. Personnellement j'ai toujours eu peur de cet exercice, souvent les fautes commises entraînaient des reproches, des humiliations, des claques . une véritable horreur. J'en étais arrivée à détester le français, les professeurs de français, les livres, Après réflexion, il faut aussi admettre que c'est la seule matière qui part de 20 pour arriver à zéro, alors que dans les autres matières on démarre à zéro et on cumule les points. [...]
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