Sciences, EPS Education Physique et Sportive, éducation physique, recherche de légitimité, physiologie, anatomie, logique déductive, Vigarello, phénoménologie, structuralisme, logique inductive
L'éducation physique s'appuie sur la science pour se légitimer, mais la science n'est pas toujours importante selon le contexte de l'époque. Les acteurs vont chercher les sciences dont ils ont besoin pour légitimer la discipline. Selon KLEIN, il y a une recherche de complémentarité entre recherches de légitimité par la science (principe, domaines d'actions, effets recherchés) et par la socialisation (par des enseignants, des groupes de pression, des institutions). C'est un double processus qu'on voit bien entre 1983 et 1995.
[...] On espère que cet ordre va légitimer. CITATIONS/OUVERTURES ← Ouverture : « Une grande consommatrice de modèles scientifiques. » DELIGNIERES ET GARSAULT ← Ouverture : « L'EP sera scientifique ou ne sera pas » PARLEBAS Pour une Epistémologie de l'EP ← ANDRIEU : « les sciences humaines vont venir bousculer les vieilles idées et sortir l'EP de la tutelle de la physiologie tout en posant le problème des objectifs propres à cet enseignement ». ← VIGARELLO « pour une épistémologie de l'EP » : « l'EP comme un ensemble de tactique pédagogique ». [...]
[...] Mais échec. ▪ On retrouve les deux tendances : CONCLUSION ▪ Dans un but de rationalisation et de légitimation, toutes les propositions d'EP se sont appuyées sur des données scientifiques différentes au fil du temps, soit dans une logique formaliste, soit à partir d'un processus de théorisation. Ces deux alternatives possibles provoquent de nombreux débats. ▪ Rupture forte dans les années 60. Selon DELIGNIERES ET GARSAULT (2001), cette rupture peut être expliquée par la recherche de légitimité scolaire. Dans une école française fondée sur l'intellectualisme, il est important de montrer que l'EPS, comme les autres disciplines d'enseignement, mobilise l'intelligence des élèves, voire participe à sa structuration. [...]
[...] Années 60 : période de rupture ▪ Les années 60 peuvent être considérées comme une période charnière et décisive : se produit alors une véritable rupture théorique et conceptuelle. Les sciences humaines détrônent les sciences biologiques. (VIGARELLO (1975) parle d'une « totale mutation théorique, car renouvellement scientifique dans la société : les sciences humaines détrônent les bio assimilables à une « révolution » (PARLEBAS, 1967). ▪ Rupture sociale tertiarisation du monde du travail. Selon GLEYSE, c'est l'évolution du monde du travail qui va influencer les connaissances scientifiques. L'organisation du travail va laisser plus de place à la psychologie du travail. [...]
[...] émiettement scientifique ? E. Souci de légitimer l'EP ▪ On passe d'une relation prescriptive à une relation inductive ou déductive (création des STAPS dans lequel peut être former des enseignants chercheurs). ▪ Apports des sciences humaines - Théorie de la psychologie génétique - Phénoménologie : Ex) des conclusions de PIAGET : il dit que le développement de la motricité chez le jeune enfant favorise le développement des structures de l'intelligence opératoire. Cela se traduit par faisons faire du sport à l'école, nos enfants seront plus intelligents. [...]
[...] La science découle de la didactique : DELAUNAY, PARLEBAS, FAMOSE, HEBRARD. On n'enseigne pas les APS, on s'attache à construire des tâches qui développent les ressources de l'élève. ⇨ Didactique de l'EPS = centré non pas sur l'APS, mais l'élève ▪ HEBRARD 93 : « un deuxième type de savoirs mis en œuvre concerne l'élève et son développement ». ▪ On construit un modèle de conduites motrices (PARLEBAS) pour ainsi mettre l'élève dans des situations motrices pour qu'il se développe. [...]
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