Exposé sur les relations entre l'école et la famille.
[...] Il est toujours sous la tutelle du maire et du curé. Pour Antoine Prost, les instituteurs sont des transfuges. L'école normale leur a donné une promotion sociale, mais ils restent encore très proches des paysans, même s'ils voudraient que les paysans les considèrent comme des notables. Pourtant, les enseignants sont jalousés, car on trouve qu'ils gagnent trop d'argent, même si pour eux c'est insuffisant De l'espérance aux désillusions. Pour le peuple, l'accès à l'instruction et à l'école était la promesse d'une vie meilleure. [...]
[...] La scolarisation reste souvent superficielle. Les élèves n'entrent pas toujours à l'école à 6 ou 7ans et lors de la première communion, qui marque la fin de l'enfance, se finit aussi leur scolarisation, soit vers 10/11ans. On a donc des enfants qui vont à l'école pendant 3 ou 4 ans maximum. Il n'y a guère qu'entre 8 et 10 ans que les enfants vont presque tous à l'école. L'obligation scolaire de Jules FERRY de 1882 constitue une prolongation de la scolarité effective. [...]
[...] Une hiérarchie des filières s'est donc mise en place, et les parents demandent les sections les plus prestigieuses, et sont souvent déçus de l'orientation de leur enfant au lycée, d'où l'émergence de certains fléaux : chahut, incivilité, violence, absentéisme - la démocratisation n'a pas eu lieu car la culture prônée par le collège élimine les enfants d'ouvriers et d'employés. On assiste aussi à l'échec des élèves issus des classes moyennes. Les reformes Berthoin et Haby se sont donc relevées inégalitaires et conservatrices. [...]
[...] En primaire, les parents sont plus tolérants à l'égard de l'hétérogénéité scolaire car ils peuvent contrôler de près la progression scolaire de leur enfant en dehors de l'école. A l'école primaire, la compétition scolaire quasi inexistante, la faible autonomie de l'enfant, ainsi que la position de supériorité reconnue et appréciée à la fois par les enseignants et les autres familles plus démunis font que leur loyalisme à l'égard de l'institution et leur projet individuel de réussite scolaire et de mobilité sociale n'entrent pas en contradiction. [...]
[...] Pour la PEEP, les inégalités existent avant et en dehors de l'école et sont parfois amplifiées par l'école. La PEEP considère qu'un enseignement individualisé peut résoudre les inégalités. La PEEP définit 4 axes pour lutter contre les inégalités : l'aménagement du temps des enfants, l'épanouissement des enfants, le développement des capacités personnelles, l'insertion professionnelle des jeunes Définition du rôle de parent d'élève pour la PEEP ? Pour la PEEP, la famille est donc le premier lieu d'éducation des enfants. C'est eux qui ont le premier rôle à jouer en matière d'éducation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture