L'activité de lecture consiste à construire un « modèle mental » ou « modèle de situation » selon les auteurs, de ce qui est relaté dans le texte : un modèle qui intègre le contexte et les connaissances antérieures du lecteur. Le texte comporte des informations que le lecteur met en lien avec les siennes.
La compréhension en lecture suppose ainsi que le lecteur comprend les concepts évoqués dans le texte, le fonctionnement de la langue, et qu'il ait acquis les méthodes de lecture (...)
[...] Il est constaté une légère amélioration chez les faibles lecteurs, calculateurs lorsque la question est de nature explicite. Cependant cet effet n'est pas significatif et ne permet pas de conclure à une amélioration des scores selon la nature de la question. Les performances varient en fonction de la formulation des énoncés. L'hypothèse de base était que, quand la question est placée au début, elle devrait être traitée plus lentement et les segments textuels qui la suivent devraient être traités plus rapidement et inversement pour les segments numériques. [...]
[...] D'autre part la difficulté du problème peut-être modulée avec la formulation de l'énoncé. Sachant que la formulation des énoncés influe sur la facilité de compréhension, le placement de la question en tête de l'énoncé ou en fin d'énoncé doit influer sur les scores. Le placement en tête d'énoncé améliore selon Fayol et al, de façon systématique les scores et elle modifie les stratégies de résolution que le lecteur met en place. La question en tête d'énoncé donne une information organisatrice (Dixon), sa lecture est alors plus lente et le traitement des informations qui la suivent est accélérer. [...]
[...] Ainsi les temps que mette le sujet entre deux appuies constitue le temps d'exposition à la lecture il n'y a ni possibilité de retour en arrière ni de vision périphérique. La cotation est de O en cas de réponse erronée et de 1 pour une réponse correcte. A la suite d'un pré-test pour évaluer le niveau de lecture et de mathématique ( test du temps de lecture oral individuel et test sur 15 exercices de mathématiques), quatre groupes de seize sujets ont été constitués. [...]
[...] En conclusion le placement de la question en tête d'énoncé entraîne une lecture plus lente de celle-ci, et une lecture plus rapide des segments textuels qui la suivent, mais le traitement des segments numériques, quant à lui, reste inchangé, et ceci quel que soit le niveau des sujets. Il semblerait donc que tous les sujets soit en mesure d'adapter leur prise d'informations aux modifications du texte. D'autre part les auteurs ont étudié la corrélation entre le temps de lecture et la réponse exacte ou non au problème. Pour cela, ils ont utilisé ce qu'ils appellent un indice d'accélération qui consiste à voir le temps de lecture d'un segment par rapport à un temps de lecture de base observé préalablement pour chaque sujet. [...]
[...] Le texte comporte des informations que le lecteur met en lien avec les siennes. La compréhension en lecture suppose ainsi que le lecteur comprend les concepts évoqués dans le texte, le fonctionnement de la langue, et qu'il ait acquis les méthodes de lecture. La lecture mobilise des processus automatiques et contrôlés comme notamment la vitesse de prise d'information. D'après de nombreux auteurs tel que Duffy, les dits bons lecteurs mettraient en place des stratégies de lecture qui apparaîtraient : avant la lecture (le lecteur mobilise les connaissances qu'il détient concernant le texte), pendant la lecture ( le lecteur infère un sens à ce qu'il lit) et encore après la lecture (le lecteur associe les nouvelles informations provenant du texte, à celles qu'il détient). [...]
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