Postures enseignantes, réflexion philosophique, notion de compétence, milieu éducatif, Philippe Meirieu, Jean Piaget, Lev Vygotsky, Bucheton, Céline Alvarez, Bruner, Olivier Houdé, enseignant, élève, fondements d’un groupe de travail
La posture de l'enseignant dans une classe nous intéresse, car elle varie sans cesse en fonction des activités que l'enseignant propose. L'analyse de la posture enseignante est un pilier important dans la construction de notre futur métier. Par ailleurs, lors de nos stages dans des écoles, nous avons pu remarquer que l'enseignant adapte son attitude en fonction du groupe, des activités, voire même des élèves auxquels il est confronté. De plus, cet objet de recherche soulève des interrogations quant à la gestion de l'hétérogénéité de la classe, c'est-à-dire la manière dont l'enseignant arrive à tirer profit de toutes les postures qu'il possède pour que les élèves en tirent des bénéfices.
[...] L'analyse de la posture enseignante est un pilier important dans la construction de notre futur métier. Par ailleurs, lors de nos stages dans des écoles, nous avons pu remarquer que l'enseignant adapte son attitude en fonction du groupe, des activités, voire même des élèves auxquels il est confronté. De plus, cet objet de recherche soulève des interrogations quant à la gestion de l'hétérogénéité de la classe c'est-à-dire la manière dont l'enseignant arrive à tirer profit de toutes les postures qu'il possède pour que les élèves en tirent des bénéfices. [...]
[...] Pour appliquer cette posture, il est essentiel de tenir compte de l'importance du temps. En effet, certains enfants n'appliqueront pas forcément le schéma d'apprentissage souhaité et développeront des stratégies différées qui demanderont plus ou moins de temps que prévu à l'origine. De nos jours, il est difficile de ne pas tenir compte du temps, car beaucoup de choses en dépendent. Ceci peut être facteur de beaucoup de stress (lorsqu'il est question de terminer le programme par exemple). Cependant, le lâcher-prise doit être instauré dans un cadre sécurisant pour l'enfant. [...]
[...] La socialisation : L'essentiel se situe au niveau des aptitudes sociales des élèves, il s'agit d'apprendre à organiser un travail commun, de planifier des étapes, de faire en sorte que chacun y trouve sa place en lui permettant de s'intégrer : c'est se construire un réseau de communication. Le monitorat : Ce n'est pas le maître qui enseigne, mais un élève qui est placé en position de moniteur. Il est important d'utiliser l'hétérogénéité des élèves dans une classe pour introduire des travaux différenciés pour que les moniteurs puissent renforcer leurs acquis en les ordonnant. La confrontation : Il s'agit ici d'utiliser l'interaction entre pairs pour susciter de la contradiction et de l'interargumentation. [...]
[...] Il n'est donc pas nécessaire d'expliquer la manière de faire les gestes, l'application de la tâche de visu est suffisante. En effet, pour que l'enfant comprenne la méthode de réalisation d'un exercice donné, il faut lui expliquer le déroulement des actions, des réflexions qui permettent de réaliser l'exercice en question. Durant cette étape où l'enseignant adopte une posture d'enseignement, la place du métalangage est forte. Effectivement, le but final n'étant pas que l'enfant sache reproduire les gestes, il est important d'oraliser seulement les apprentissages. [...]
[...] Au bout de quelques minutes, l'enseignant l'orientait vers une question de transition pour qu'il puisse commencer l'exercice. Dans un sens, elle lui a réduit ses libertés puisqu'il n'avait plus le libre arbitre de la manière dont il allait résoudre l'exercice, mais il a pu finalement le terminer grâce à la question de transition. Le maintien de l'orientation demande à l'enseignant de rappeler le sens, c'est-à-dire, pourquoi il réalise cet exercice, donner un sens à l'apprentissage est une source de motivation pour l'enfant. [...]
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