Cette notion apparaît aux Etats-Unis au début des années 70 dans des travaux sur la mémoire et plus particulièrement dans l'étude des stratégies qui visent à améliorer le fonctionnement de la mémoire, la fonction de rappel. Plus tard, elle est étudiée dans le cadre des travaux portant sur la lecture parce qu'elle est reconnue comme une activité qui exige une réflexion sur elle-même, un auto-questionnement qui permet d'effectuer la surveillance de ce qu'on fait pour lire, comprendre et retenir un texte.
Selon Flavell (cité par Dolly) « La métacognition se réfère aux connaissances du sujet sur ses propres processus et produits cognitifs (…). Elle renvoie aussi au contrôle actif, à la régulation et à l'orchestration de ces processus ».
[...] Selon ce qui précède, l'intervention d'étayage de l'enseignant qui aurait une visée métacognitive pourrait avoir deux fonctions essentielles : - aider l'apprenti à mettre en place des habiletés métacognitives, c'est- à-dire l'aider à être capable de contrôler son activité pendant la tâche et - aider l'apprenti à conceptualiser son activité, c'est-à-dire la théoriser, la comparer à celle des autres pour la transformer en connaissance déclarative (méta connaissance). Bibliographie DOLLY AM : Métacognition et médiation à l'école dans GRANGEAT M. (coord.), MEIRIEU Ph. (dir.), La métacognition, une aide au travail des élèves, Paris, ESF éditeur 1997. [...]
[...] - Sur les stratégies : ces connaissances, particulièrement importantes pour l'apprentissage de l'autonomie, portent sur les manières les plus efficaces de conduire une activité à son but, sur les méthodes de travail : savoir comment faire pour aller plus vite pour lire un texte ou pour faire un résumé, pour comprendre un texte, pour apprendre une leçon, écrire un texte narratif, faire moins de fautes d'orthographe, etc. - Sur l'interaction entre ces trois objets : ce qui est le cas le plus fréquent. [...]
[...] Au départ, le méta connaissances doit plutôt être considérées comme des intuitions que comme véritables connaissances éprouvées et évaluées lors d'activités d'apprentissage. Pourtant, leur existence est très importante pour l'apprentissage : Ces intuitions de départ L.Vygotsky parlera de savoirs embryonnaires - sont cependant indispensables à la mise en œuvre d'un processus de résolution de problème pour pouvoir construire une représentation de ses données, de son but, pour anticiper sur des procédures, pour se poser des questions, et l'enseignant veillera à en favoriser l'émergence. [...]
[...] La notion de métacognition Cette notion apparaît aux Etats-Unis au début des années 70 dans des travaux sur la mémoire et plus particulièrement, dans l'étude des stratégies qui visent à améliorer le fonctionnement de la mémoire, la fonction de rappel. Plus tard, elle est étudiée dans le cadre des travaux portant sur la lecture parce qu'elle est reconnue comme une activité qui exige une réflexion sur elle-même, un auto-questionnement qui permet d'effectuer la surveillance de ce qu'on fait pour lire, comprendre et retenir un texte. [...]
[...] Bref, ces enfants manquent de concept de soi positif. Ces difficultés se manifestent dans des conduites cognitives inefficaces : ces enfants ne perçoivent pas de sens à leur activité et ne focalisent pas leur attention sur la tâche et son but ; ils ne prélèvent pas les indices pertinents –prélèvement de surface- pour comprendre et gérer la tâche ; ils ont tendance à se jeter dans la tâche sans recul, sans anticipation ni effort de planification ; ils gèrent alors la tâche au hasard ou en répétant des procédures stéréotypées, ils ne savent pas prendre la distance nécessaire aux prises de conscience sur leur activité et à son évaluation régulation ; ils abandonnent très vite devant l'échec et sont très dépendants de l'aide extérieure sans qu'ils sachent se faire aider puisqu'ils ne peuvent rien dire de ce qu'ils n'ont pas compris. [...]
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