sociologie, école, élève, métier, inégalités scolaires
Pourquoi ce terme de « métier » est-il apparu dans le vocabulaire des sociologues ?
Les premiers à avoir utilisé ce terme sont les sociologues du curriculum. L'on s'est aperçu qu'être élèves ne se réduisait pas à une somme d'apprentissages scolaires. En effet, être élèves devait répondre à d'autres éléments que le programme : le non verbal ; toutes les exigences implicites des professeurs et de l'institution. Être élève s'est donc être à la fois performant sur les contenus mais également maîtriser un certain nombre d'exigences implicites des professeurs et de l'institution.
[...] Les différences qualitatives se font en fonction des sexes : - Les garçons vont avoir tendance à admirer les enseignantes, à les craindre ou à les trouver ridicules (comportements tranchés) - les filles ont des comportements beaucoup moins tranchés. Elles ressentent plus d'affection (celle-ci n'a pas de mauvaises connotations). En 3ème, les tendances s'inversent totalement : la majorité des élèves tend à avoir une vision négative des enseignants. Cette vision négative est particulièrement marquée chez les filles. Celles-ci développent une hostilité très forte envers les enseignants. Celle-ci s'accroît avec le milieu d'origine. [...]
[...] La tendance générale en 1995 chez les lycéens était de voir leurs enseignants comme des êtres méprisants. Les enfants des milieux favorisés connaissent les rouges du système scolaire donc ils n'ont aucune crainte d'exprimer leur hostilité. À l'inverse, les élèves issus des milieux défavorisés ne connaissent pas ses rouages et leur parcours scolaire n'est jamais totalement assuré. L'on a observé une corrélation entre : l'échec scolaire ; l'appartenance sociale et la zone géographique scolaire. Ainsi, les pays anglo-saxons ont développé le busing : plan de Fadela Amara. [...]
[...] De plus, les étudiants de milieux défavorisés négligent davantage le travail scolaire à la maison. La maîtrise des implicites institutionnelle : (cf. le curriculum caché) Quels sont les éléments d'exécution et d'apprentissage du curriculum caché ? La vitesse : elle est très valorisée. Toutefois, cela reste un élément spécifique de notre système scolaire. Le respect, la politesse Les éléments peuvent être différents selon les paniers d'enseignements : l'entrée au collège représente un passage extrêmement difficile car les élèves avaient pris l'habitude d'avoir un seul interlocuteur. [...]
[...] Dans Les Héritiers, Pierre Bourdieu avait identifié qu'un certain panel d'étudiants avait une attitude de dilettantisme faire ça sans intérêt particulier). Aujourd'hui, cette catégorie dilettante apparaît toujours mais n'a plus la même signification. Le dilettantisme est aujourd'hui une attitude de façade. Cela fait bien d'afficher une certaine insouciance face aux études. Actuellement la pression parentale est beaucoup plus forte qu'il y a 50ans. La société d'aujourd'hui véhicule des peurs sociales fortes avec un sentiment d'insécurité beaucoup plus considérable qu'auparavant. Les étudiants et parents ont peur de la sélection qui est devenue une véritable pression. [...]
[...] Les premiers à avoir utilisé ce terme sont les sociologues du curriculum. L'on s'est aperçu qu'être élèves ne se réduisait pas à une somme d'apprentissages scolaires. En effet, être élèves devait répondre à d'autres éléments que le programme : le non verbal ; toutes les exigences implicites des professeurs et de l'institution. Être élève s'est donc être à la fois performant sur les contenus mais également maîtriser un certain nombre d'exigences implicites des professeurs et de l'institution. l'implication dans le travail scolaire : Dès que les élèves entrent à l'école, ils vont être obligés d'acquérir certaines attitudes par rapport au travail scolaire. [...]
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