La lecture: enjeux sociologiques et pédagogiques, cours de 20 pages
Il a fallu attendre le XIXe siècle, pour voir la lecture se répandre dans toutes les couches de la société à des fins autres que celle de la connaissance (textes sacrés). La lecture devient ainsi au tournant du XIX-XXe siècle, un auxiliaire de la culture de masse.
[...] Il pense que le déchiffrage seul ne permet pas de comprendre les mots. Le but est donc de s'appuyer sur la curiosité des élèves ainsi que leurs centres d'intérêts, afin de les faire progresser. Méthode syllabique ou synthétique Elle repose sur les propriétés phonétiques de l'alphabet et consiste à maîtriser les éléments simples c'est-à-dire les phonèmes et les graphèmes. Un fois ces éléments maîtrisés l'enfant apprend à les composer en syllabes puis en mots. Exemple de méthodes syllabiques : -méthode Boscher (utilisée au début du siècle) -méthode Daniel et Valérie -méthode du Sablier -actuellement méthode Lire avec Léo et Léa ou La planète des alphas Petit encart sur la méthode Lire avec Léo et Léa Cette méthode mise au point par deux orthophonistes, est analytique et phonétique. [...]
[...] Outre le plaisir et la soif de découverte, l'adolescent cherche dans le livre une mise en forme de l'indicible, des représentations de ses fantasmes, des sujets tabous. La lecture permet aussi de répondre à certaines question et à la curiosité, bien sûr quant au sexuel et aux sentiments, mais aussi quant aux rapports au monde, quant aux valeurs. La lecture permet souvent aux adolescents de se découvrir, de se reconnaître, de se construire ou de se reconstruire après un chagrin, des difficultés. [...]
[...] C'est aussi l'âge où la pratique des jeux sur console ou sur ordinateur est la plus intense. On voit aussi s'amorcer une réorientation des pratiques de lectures en faveur des magazines. A 15 17 ans les activités culturelles des adolescents s'organisent ainsi : écoutent la radio ainsi que des CD vont au cinéma (1/mois) vont voir des amis tous les joues lisent des livres un journal un magazine des BD Cependant, on considère que les jeunes lisent plutôt plus que la population des autres classes d'âge, mais un peu moins que les générations antérieures au même âge. [...]
[...] Ces différences d'appréciation expliquent les divers chiffres annoncés. - L'INSEE, par exemple, prend en compte la lecture des journaux, revues et livres ou encore la capacité à rédiger un chèque, une lettre pour l'administration : chiffre obtenu 2,3 millions de personnes, soit de la population. - D'après le Groupement permanent de lutte contre l'illettrisme (GPLI, dépendant ministère de l'emploi et de la solidarité) d'une classe d'âge serait en situation d'illettrisme à la sortie de l'école chez les jeunes testés aux journées d'appel de la défense, et dans l'ensemble de la population adulte. [...]
[...] Or, la lecture sur écran nécessite la maîtrise d'éléments techniques (écran, souris), de différents codes. Elle implique plusieurs actions particulières. De nombreuses voix parlent d'une rupture entre la civilisation traditionnelle du livre et les TIC. Il est vrai que les différences sont fortes. Si l'acte même de lire peut sembler le même (déchiffrement de suites de lettres), les conditions pour exercer cette lecture ne sont pas identiques (parcours et compréhension). Outre la taille de l'écran, la fatigue oculaire, la surcharge cognitive, il faut retenir deux aspects essentiels : - la perte de repères + la structure hypertextuelle (logique éclatée, relationnelle). [...]
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