éducation, école, église, collèges, système scolaire, Napoléon, école primaire élémentaire, antiquité grecque, éducation chrétienne, contrôle de la société, lois Falloux, lois Duruy, éducation des filles, lois Camille Sée, lois Ferry, morale laïque
Dans l'Antiquité, l'éducation se faisait auprès d'un maître auquel l'élève allait rendre visite. L'enfant va chez plusieurs maîtres qui sont indépendants les uns les autres. C'est, par exemple, le cithariste pour la musique ou le rhéteur pour la rhétorique. Il va voir les maîtres que les parents choisissent en fonction de leurs souhaits et finances.
[...] Apparition d'emploi du temps. Ce triomphe de l'esprit de spécialité apparaît dès 1880 lorsqu'on crée le Conseil Supérieur de l'instruction publique. C'est une instance consultative au ministère dans laquelle sont représentées les diverses acteurs de l'enseignement (enseignants, des administrateurs, etc.) Il y a aussi 7 professeurs agrégés. Un pour chaque discipline : philosophie, lettres, etc. Chaque discipline va donc cultiver sa différence. Or, ce spécialisme conduit à une dispersion de l'enseignement entre plusieurs matières qui chacune part dans sa direction sans forcément garder de lien entre les diverses matières. [...]
[...] Il institue l'obligation scolaire. Il n'est jamais entré en vigueur. Ce décret organise la reprise des écoles congréganistes. C'est l'État qui les prend en charge et les organise, les rationalise. Le but est de créer un système de 23k écoles publiques. Dans les faits, cela n'est pas mené à bien. Pour le département de la Seine, en 1798, dont Paris fait partie écoles publiques primaires sont ouvertes. Le reste sont des écoles privées. L'œuvre de la Révolution la plus significative est les écoles centrales. [...]
[...] L'ambition des Républicains est de dépasser cette trilogie. La priorité est la morale laïque qui s'appuie sur la conception de la laïcité que les Républicains parviennent à imposer à ce moment. Cette morale laïque part du principe qu'il faut des programmes scolaires laïques. Le but de l'école n'est plus d'enseigner le catéchisme. La laïcité n'est pas l'interdiction de la religion. Il est interdit de manifester le choix religieux de l'école. L'école permet à chacun de croire en ce qu'elle veut. [...]
[...] On ne va pas donc les savoirs en disciplines. L'individu doit apprendre la discipline, c'est-à-dire une façon de penser, des attitudes, des comportements. Pour cela, il faut que les disciplines soient très coordonnées. L'histoire doit appuyer les cours de latin. L'idéal à l'époque est d'avoir un groupe d'élèves qui est encadré par des professeurs qui les connaissent bien car ces derniers n'ont qu'une seule classe. La refondation républicaine de 1880 à 1902. Le terme refondation républicaine fait écho au fait qu'on dise couramment que Jules Ferry a fondé l'école républicaine. [...]
[...] C'est l'embryon de l'enseignement secondaire. Cet enseignement est fait qu'à ceux qui savent parler et écrire le Latin. Les universités, entre secondaire et supérieur. Au 12ème et 13eme siècle, on assiste à l'apogée du Moyen-Âge. Les universités font partie de cette apogée. Pourquoi le 12ème siècle ? C'est le siècle du développement du commerce, les routes sont plus sûres, les campagnes s'ouvrent un peu. Les villes aussi se développent avec le commerce. C'est le moment où des nouvelles connaissances arrivent en Occident car l'une des conséquences des croisades (expéditions militaires entre chrétiens et musulmans où les occidentaux partent en orient pour reconquérir les lieux saints) est pacifique. [...]
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