Entre le début du XVIIe siècle et la date de 1868, le Japon a fermé presque totalement ses frontières (sakoku). Pourtant, les fondements d'un système éducatif existaient avec les écoles de fief (hangaku) destinées à former les samurais qui étaient déjà plus des administrateurs que des guerriers. Chacune des 270 jokamachi (« ville sous le château ») du pays avait son école, et le shôgunat avait encouragé le développement d'institutions comme le Shoheizaka Gakumonjo à Edo (Tôkyô). Les roturiers recevaient aussi une éducation de base (lire, écrire, compter) dans des centres créés par des nobles et des éducateurs (kyoyujo) et dans de très nombreuses écoles de temples bouddhistes ou shintô (terakoya), comme en France dans les petites écoles (...)
[...] Le Monbusho (Ministère de l'Education) administre de manière très centralisée l'ensemble. Il redéfinit précisément le contenu des programmes tous les 10 ans (récemment 8 ans) (et le teste et le met en place en 3 ans), donne son accord pour les manuels, organise et surveille les examens d'entrée régionaux et nationaux. Depuis 30 ans, le Monbusho organise aussi des tests nationaux à chaque niveau pour tester les nouveaux programmes, parfois transformés en tests de qualité pour les établissements vu que la presse publie les résultats malgré l'opposition des enseignants Le professeur, pièce maîtresse du système Le Monbusho supervise aussi la formation des enseignants. [...]
[...] Dès le collège, le niveau devient beaucoup plus difficile, et en général les parents n'aident plus leurs enfants à faire leurs devoirs. Mais le rythme reste très supportable : le temps dévolu aux expériences est largement suffisant par exemple, le professeur attendant souvent les plus lents. L'enseignement différencié est souvent proposé pour compenser l'hétérogénéité des classes, des problèmes de maths de difficultés graduées étant proposés aux élèves selon leur niveau. Des matériaux additionels sont le plus souvent utilisés, les manuels étant simples, clairs, mais courts et faciles. [...]
[...] Un autre examen existe, moins spécialisé, sujets : anglais, français ou allemand, politique-économie-éducation civique, histoire du Japon, histoire du monde, géographie ou société contemporaine) qui autorisera à passer les examens d'entrée des universités. Vu la qualité accrue des candidats, les questions deviennent de plus en plus difficiles et synthétiques, et même les universités privées ont de plus en plus recours au centre d'examen public du ministère. Encore de nos jours, le niveau d'éducation est par exemple un critère important pour que les parents donnent leur accord à un mariage. Mais un des traits les plus surprenants du système éducatif japonais est le nombre pléthorique d'établissements, qui s'explique par une longue histoire. [...]
[...] Mais elle est coupée par des périodes de vacances assez longues ; trois mois après la rentrée scolaire, les enfants ont 6 semaines de vacances d'été (du 20 juillet à début septembre), puis les vacances du nouvel an durent 2 semaines, et il y a encore deux semaines fin février. Au total, cela fait environ 220 jours de classe, répartis sur trois trimestres équivalents en durée. Mais entre une année et la suivante, il n'y a que deux semaines de battement. L'école est gratuite jusqu'à 15 ans. A la charge des parents restent certains frais comme l'achat de l'uniforme, du matériel de calligraphie L'école est aussi obligatoire jusqu'à 15 ans ans de scolarité, fin du collège). [...]
[...] Les laboratoires de science, de langues, etc permettent aux professeurs d'échapper au regard (et aux oreilles) des professeurs principaux et du principal adjoint qui sont toujours présnts en salle des profs ; les conversations y sont très libres, sans qu'entre en jeu la barrière de l'âge. Les collégiens et lycéens japonais semblent très curieux de ce qui se passe dans le monde, et pas seulement au Japon. Une formation néanmoins complète Ainsi dans le primaire, l'accent est plus mis sur la compréhension des concepts que sur l'accumulation d'exercices ou d'informations. [...]
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