Théories sociologiques de l'éducation, système scolaire, socialisation civique, programme d'enseignement, Durkheim, Baudelot, Establet, Bourdieu, Passeron
Le système scolaire devrait dispenser une triple formation, intellectuelle (lecture,…), comportementale (apprentissage de règles particulières et la formation du citoyen) et idéologique.
L'école apparait comme l'un des outils de la construction de la République qui doit dispenser une socialisation civique pour construire une citoyenneté et une morale chez les élèves. Elle doit constituer un facteur de cohésion sociale en préparant les individus à vivre ensemble en les amenant à constituer une nation, et en préparant les individus aux places qu'ils vont occuper dans la société.
Différents éléments apparaissent dans les programmes d'enseignement.
- La mise en avant de la langue française et imposition de cette langue.
- Présence d'un enseignement d'histoire et de géographie qui permet un enseignement de mémoire collective.
- Large place accordée à l'éducation civique durant l'école primaire.
La scolarisation apparait comme un moyen de diffuser auprès de tous les enfants une éducation républicaine, « véritable religion de la Patrie » selon Jules FERRY.
[...] Elles interprètent les résultats scolaires différents selon la logique du cas individuel. Selon eux elles sont très néfastes car elles sont prégnantes, partagées, chez les parents et les élèves. La critique de l'attribution des inégalités scolaires aux seules inégalités économiques. Ils critiquent aussi la thèse qui impute les inégalités scolaires aux seules inégalités économiques. Ils montrent que cette thèse est insuffisante car elles ne rendent pas compte la transmission d'une culture légitime dont les élèves sont plus ou moins familier. [...]
[...] Les inégalités culturelles sont tout aussi déterminantes sur les inégalités scolaires Ils veulent souligner que la valeur d'un arbitraire culturel ne s'établit jamais en soi, ne se déduit jamais de la seule qualité des produits, des goûts ou des habitudes qui sont liés, mais qu'elle est toujours liée à la valeur que cet arbitraire culturel reçoit sur un marché spécifique. Un marché qui évalue les différentes cultures c'est l'école. Ils l'expliquent en mettant en évidence que les enfants des classes dominantes qui réussissent à l'école, qui sont qualifiés de doués, de brillants, ne doivent pas leur réussite à des talents ou des dons mais à leur héritage culturel. Selon eux, l'erreur de jugement qui est commune, est liée au fait que les inégalités sont méconnues et que la socialisation familiale est imperceptible. [...]
[...] DURKHEIM doit prouver qu'il existe un ordre d'un monde social avec des lois. Et les faits d'éducation font partie de son travail d'argumentation et de preuve. Selon lui, l'éducation est un fait social à part entière puisqu'elle en présente toutes les caractéristiques. A savoir, des régularités, une dimension collective extérieure aux manifestations individuelles, un caractère contraignant qui s'impose aux individus. Ainsi dans éducation et sociologie DURKHEIM écrit chaque société considérée à un moment déterminé de son développement, a un système d'éducation qui s'impose aux individus avec une force généralement irrésistible, il est vain de croire que nous pouvons élever nos enfants comme nous voulons, il y a des coutumes auxquelles nous sommes tenu de nous conformer. [...]
[...] Ce cadre est le fait que pour lui les analyses sociologiques doivent prendre comme unité de référence l'individu, ce qui conduit à ne pas décrire les fonctionnements ou dysfonctionnement d'un système mais à étudier les comportements des acteurs. Il part d'un postulat ; les acteurs ne sont pas déterminés par des forces qui échappent à leur conscience. Les acteurs agissent en effectuant des choix qui sont supposés être rationnels. On peut dire que dans la notion de BOUDON, les individus sont pensés comme des homo économicus. [...]
[...] La socialisation enfantine est objectivement une longue contrainte, même si elle n'est pas vécue comme telle par les enfants ou par les éducateurs. L'hypnose combine la force du conditionnement enfantin, à l'oubli ultérieur de ce conditionnement. La socialisation peut être comparée à l'hypnose de ce point de vu là. II) Le mouvement d'unification scolaire et les théories de la reproduction et de l'inégalité des chances. Années 50-60-70, des réflexions politiques sur l'organisation du système scolaire. Les mélanges sociaux à l'école restent limités puisque les clientèles des différentes filières restent très typées socialement. [...]
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