Handicap mental, intégration, projet éducatif, vie quotidienne, vie en communauté, autisme, trisomie, troubles du developpement
A Chacun Ses Vacances (ACSV) est une association dont l'objectif est d'aider et d'accompagner les personnes en situation d' handicap mental à trouver un épanouissement personnel et social, dans le cadre d'une philosophie d'intégration.
Ainsi, dans une ambiance conviviale, les personnes ont accès à une gamme de loisirs culturels et sportifs variés.
ACSV met en œuvre un projet éducatif visant la socialisation pour une meilleure autonomie grâce à une séparation avec la famille, la responsabilisation dans les tâches de la vie quotidienne et la vie en communauté.
[...] afin de donner une valeur clinique à ma démarche. Je me saisis donc de l'opportunité de ce dossier pour revenir sur mon texte, en extraire les descriptions d'interactions, en analyser le contenu et prendre un peu de recul par rapport à la nature subjective de cette production, et ainsi critiquer la manière dont j'ai abordé l'accompagnement de ce jeune. Problématique : objectif, enjeux, grille et positions L'objectif de cette analyse est de déterminer dans quelle mesure une interaction sans parole peut donner lieu à une interprétation psychodynamique, dans le cas particulier d'une pathologie autistique. [...]
[...] Elles permettent également d'inscrire les jeunes dans une temporalité par la participation à des activités saisonnières. Les créateurs du projet sont Monsieur KABDANI majid et Mademoiselle ROTH Sophie, ce sont des professionnels de l'animation, avec respectivement 14 ans et 7 ans d'expérience en tant qu'animateurs et directeurs de séjours de vacances adaptés. Motivation du choix de la séquence Je me suis engagé à titre bénévole dans cette association en octobre 2009, et j'ai occupé le rôle d'animateur accompagnateur à l'occasion de 15 activités journalières le samedi, soit environ 100 heures. [...]
[...] a eu une fois un comportement de fuite en courant. Mais je n'interprète pas cette attitude comme relevant d'un processus primaire, mais au contraire comme une provocation de l'autorité associée paradoxalement à une marque de confiance qui lui a permis d'affirmer son individualité à cette occasion. En apparaissant de cette manière, le jeu, par ailleurs totalement absent, sans curiosité, marque une forme primitive de représentation symbolique. Cette représentation est celle de la séparation, comme le confirme à mon avis l'observation que j'ai pu faire de la manière dont il donne la main plus ou moins volontairement. [...]
[...] A présent que je le connais mieux, je suis moins inquiet et je lui donne plus d'autonomie en refusant les demandes de main « molles » ou manifestant l'impatience, et en acceptant les demandes «fermes » que ce soit d'un soutien moteur ou affectif. Il semble parfois en tirer un certain dépit ou peut être un sentiment d'abandon, mais se dirige ainsi plus surement vers une autonomie relative. En outre, les regards ont une grande importance chez lui, ont une fonction de communication interactionnelle, ce qui me fait penser que W. [...]
[...] à ses camarades, la première chose qui frappe, c'est que sa conduite est totalement non violente, sans aucune agressivité dirigée vers les autres ou lui-même. De même, ses attitudes ne sont pas sexualisées, à l'exception peut-être de son goût pour le contact avec un sol terreux ou une pelouse. Il ne donne donc à voir aucune manifestation de processus véritablement primaires, si ce n'est une certaine agitation motrice exprimant la frustration et l'impatience. A cette occasion, il met en place des stratégies de communication stéréotypées qui renvoient à des formats interactionnels et relationnels. Ainsi, dans une situation d'attente, W. adopte deux types de conduites. [...]
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