Enjeux politiques de l'histoire, récit scolaire, Jeanne d'Arc, CE2, CM1, CM2, éditions Hatier, enjeux politiques, cité nationale, immigration, mémoire collective, devoir de mémoire
Il existe trois finalités (celles-ci principalement) qui sont assignées à l'histoire scolaire française : culturelle, mémorielle et civique. On a enseigné aux élèves sous la IIIe République (c'était un souhait de la part des dirigeants) un "individualisme républicain" prônant essentiellement une citoyenneté nationale. Ce modèle a par la suite été contesté après la Seconde Guerre Mondiale. Dans les années 1970, l'histoire scolaire a semblé se décomposer à l'école élémentaire et au collège entre "éveil" et "science sociale". Il y a eu dans les années 1980 (la décennie suivante) une restauration de l'histoire scolaire.
On voit apparaître dans les années 1990 la notion de "devoir de mémoire". De fait, l'histoire scolaire met en avant d'une part les héros (comme elle le faisait précédemment) et d'autre part les oubliés de l'histoire, faisant ainsi naître des sentiments d'empathie ou remord.
[...] Tous les Français, de ce fait, doivent « l'aimer et la vénérer ». Par la suite, d'après le manuel « Histoire de France, Jeanne d'Arc est présentée comme étant la personne qui a sauvé le pays. Elle a donné du courage aux Français et leur a montré que ceux-ci devaient s'unir afin de défendre le pays face à la menace étrangère. L'extrait se finit ainsi : guerre de Cent Ans est terminée », il en découle que Jeanne d'Arc n'est plus seulement une héroïne qui doit être aimée et vénérée des Français, elle a mis fin, et cela même si elle est morte avant, à la guerre de Cent Ans. [...]
[...] Quels sont les enjeux politiques et sociétaux de la mémoire collective ? La mémoire collective revêt un certain nombre de prérogatives. D'une part, en ce qui concerne la création d'un Centre national de l'histoire des cultures de l'immigration, l'un de ces buts est de faire connaître l'apport des immigrés, à la construction de notre pays ainsi qu'à son histoire (Cité nationale de l'histoire de l'immigration). D'autre part, le but est aussi d'agir sur le reflet que les médias donnent à la population quotidiennement. [...]
[...] Les enjeux politiques de l'histoire - L'histoire enseignée et modifiée I. Quelles sont les principales évolutions du récit scolaire de l'histoire dans l'enseignement secondaire ? Quelle vision de la citoyenneté manifestent-elles ? Il existe trois finalités (celles-ci principalement) qui sont assignées à l'histoire scolaire française : culturelle, mémorielle et civique. On a enseigné aux élèves sous la IIIe République (c'était un souhait de la part des dirigeants) un « individualisme républicain » prônant essentiellement une citoyenneté nationale. Ce modèle a par la suite été contesté après la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] En ce qui concerne la société gauloise présentée dans ces documents, l'histoire enseignée à l'école primaire évolue au fil du temps. D'autre part, en ce qui concerne le fait que la Gaule soit un pays riche, la première partie du document présente la monnaie. La mise en place de la monnaie permet de développer le commerce, car avant cela, les Gaulois pratiquaient le troc. Dans la seconde partie du document, la Gaule est présentée comme étant un pays riche, riche en matière d'agriculture grâce à techniques perfectionnées ». [...]
[...] Par ailleurs, les enjeux politiques et sociaux trouvent leur fondement dans le fait que, en ce qui concerne la France, l'avenir fait peur. L'avenir est incertain et les interrogations le concernant sont grandes. Voici pourquoi la commémoration du passé et la mémoire collective sont un besoin si grand, si important. Enfin, la mémoire collective revêt aussi un intérêt important et les enjeux sont bien politiques et sociétaux, car cela permet une montée des nationalismes : redéfinition des identités nationales et régionales. [...]
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