J.J. Rousseau et E. Durkheim ont tous deux un certain nombre de postulats communs.
L'enfant naît bon. Ce sont les interactions de l'environnement qui le pervertissent, et forment sa personnalité. Il n'est plus un petit animal à dresser, un adulte en miniature, comme c'était le cas jusqu'au début du 18e siècle. L'enfant est soumis au même titre que l'adulte aux forces extérieures qui s'imposent à lui dès lors qu'il est soumis à son environnement.
Dès ce moment, il faut l'éduquer. Pour le philosophe comme pour le sociologue, l'éducation permet de mettre un cadre à l'enfant, pour lui faire intégrer les règles et normes sociales. Elle permet à l'enfant de devenir un adulte qui ne dépend pas des autres, et qui est pleinement intégré à la société.
[...] La force est à exclure, le châtiment corporel n'ayant aucune valeur ni éducative ni morale. L'éducation scolaire bien plus que familiale est importante. En effet la première se rapproche bien plus de ce à quoi l'enfant sera confronté plus tard, en ce sens où la société scolaire tente de lui faire intégrer la morale et la discipline qui seront exigées dans la société des adultes. Au contraire, dans la famille, les sentiments priment et faussent donc le jugement de l'individu. [...]
[...] Rousseau et E. Durkheim ont tous deux un certain nombre de postulats communs. L'enfant naît bon. Ce sont les interactions de l'environnement qui le pervertissent, et forment sa personnalité. Il n'est plus un petit animal à dresser, un adulte en miniature, comme c'était le cas jusqu'au début du 18e siècle. L'enfant est soumis au même titre que l'adulte aux forces extérieures qui s'imposent à lui dès lors qu'il est soumis à son environnement. Dès ce moment, il faut l'éduquer. Pour le philosophe comme pour le sociologue, l'éducation permet de mettre un cadre à l'enfant, pour lui faire intégrer les règles et normes sociales. [...]
[...] L'éducation selon Jean-Jacques Rousseau et Émile Durkheim Pour Émile Durkheim, la morale est : - la somme des influences du monde extérieur sur l'individu, acquises au cours de l'éducation - ce qui forme la personnalité de chacun - une discipline du corps social : la morale s'appuie sur une base commune. En fonction des forces qui vont agir sur tel ou tel individu, la morale sera différente. En fonction de son groupe d'appartenance, l'individu sera donc soumis à une morale spécifique, et sa volonté individuelle en dépendra aussi. [...]
[...] La seule volonté des individus de renverser la morale et de devenir pleinement maîtres de leurs actes, sans contrainte de l'environnement, permettrait une évolution de la société avec une nouvelle morale et les valeurs conséquentes. J.J. Rousseau et E. Durkheim sont deux auteurs ayant tous deux traités de l'éducation, à deux époques différentes (l'un à la fin du 18e siècle, l'autre au début 20e siècle). On remarque que bon nombre d'observations et de théories se recoupent voire se complètent. Certaines hypothèses sont cependant contradictoires, et sont reprises par d'autres auteurs. [...]
[...] La morale nous est donnée à la naissance et n'évolue que de façon très restreinte au cours de l'évolution de l'homme. L'éducation prépare l'enfant à sa propre existence. Il n'y a pas de société dans éducation : elle est socialisante. Dans sa deuxième partie, Durkheim explique que chaque société se représente son propre idéal pour l'individu. En ce qui concerne l'enfant, la morale se traduit par la discipline. La caractéristique première de la société scolaire est que les individus s'y retrouvent non pas par leurs sentiments, mais par un intérêt commun. [...]
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