EPS éducation physique et sportive, programme scolaire, construction sociale, féminité, pratiques sportives, éducation féminine, culture sportive, histoire du sport
L'EPS participe clairement à la normalisation des corps féminins depuis 1920. Cette normalisation s'opère conformément au code de la féminité. Jusqu'aux années 1970, la construction sociale entre les filles et les garçons est très différenciée. Entre 1967 et 1980, une bascule s'opère et l'éducation physique commence à devenir asexuée entrainant des problématiques d'échec (notamment chez les filles) et de mixité.
[...] Une éducation féminine dynamique durant la 2nd Guerre mondiale (40-44) L'EP féminine est interrogée ? le modèle de base est questionné (40-44) Sous Vichy, les filles sont toujours perçues comme des futures femmes et des épouses, Néanmoins l'EP change dans les IO de 41 ? Méthode naturelle + initiation sportive ? « Pour la majorité d'entre elles, l'activité physique aura un effet salutaire ; il suffira d'éviter les efforts brusques, violents ou trop prolongés. » ? « Dans l'entraînement physique, les exercices peuvent être, pour les filles, les mêmes que pour les garçons. [...]
[...] Un contexte qui favorise une éducation physique indifférenciée entre filles et garçons Une société plus juste : 1975 : Droit à l'avortement + 1983 : loi Roudy ? réaffirme le principe de l'égalité dans tout le champ professionnel (recrutement, rémunération, promotion ou formation). ? « Politique dont l'objectif est de lutter contre les discriminations liées au sexe, mais également de viser plus clairement l'égalité des sexes. » Dauphin & Sénac, 2012 Une égalité qui se construit à l'école : 1975 : Loi Haby qui rend la mixité obligatoire dans l'enseignement primaire et secondaire + 1984 : signature d'une convention entre le MEN et le ministère des droits de la femme sur l'égalité des chances et les orientation des filles En EPS, des textes qui normalisent une EPS asexuée : Années 80 : le terme « fille » et « garçon » est remplacé par le terme « élève » + Bac 83 : même menu d'APS où chaque élève réalise les choix qu'ils souhaitent. [...]
[...] Candidates dispensées : en 1961 et en 1966. Attali & Saint-Martin, 2005 IO 1967 : Les filles et les garçons peuvent pratiquer des APS. Néanmoins, des résistances persistent : activités priorisées pour les filles + sports collectifs de grand terrain défavorable pour les filles + des heures d'activités qui se différencient entre les sexes. ? la mixité n'est en réalité rejetée car la programmation est différente entre les sexes C. Des résistances, des pistes à explorer Dans les pratiques, la mixité à toujours fait débat ? [...]
[...] Volondat, 1986 Des pratiques enseignantes qui questionnent : Le « ménage à trois », constitué par l'athlétisme, la gym et les sports collectif « monopolise entre 80 et du temps scolaire en EPS. » Bessy, 1991 V. Et aujourd'hui ? (Années 20 à nos jours) Les débats restent encore en cours : Dans la pratique, la mixité reste difficile à gérer ? « Elles papotent, ils gigotent, l'indésirable différences des sexes. » Davisse, 1999 Les inégalités de réussite sont questionnées : Sont-elles vraiment inférieures sur le plan moteur ? Sont-elles résignées ? Ont-elles étés moins stimulées ? Ont-elles appris à accepter leur infériorité ? Sont-elles moins entrainées ? [...]
[...] Bac 1971 : les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons. Attali & Saint-Martin, 2005 Les filles prennent également de + en + de place dans les fédérations. ? Judo : 3000 en 1963 et 20000 en 1970. Terret, 1996 ?MAIS des résistances persistent ? football, rugby B. Une EPS qui se sportivise dans les textes mais qui maintient des différences genrées Bac 1959 : évalué par des épreuves de prise de performance dans des activités d'AGN de la même manière pour les filles et les garçons ? [...]
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