L'échec scolaire, dyslexie et dysorthographie

Résumé du document

La difficulté scolaire, concrétisée par des troubles de l'apprentissage, résulte de causes multiples qui, souvent, se renforcent les unes les autres ; il peut s'agir :

Extraits

[...] Les moyens d'intervention sont multiples et adaptés : rééducation, psychothérapie, établissements spécialisés, aide sociale . Les parents peuvent saisir les commissions éducatives au siège de l'Inspection académique du département qui ont en charge le devenir éducatif de l'enfant, mais aussi s'adresser pour avis à un psychothérapeute. II) Les tests mentaux Les tests mentaux sont des épreuves standardisées permettant la classification d'un sujet donné, en comparant les résultats obtenus à des normes statistiques de référence. Un test n'a de valeur que s'il est sérieusement étalonné, effectué dans de bonnes conditions, avec un psychologue expérimenté. [...]

[...] (Inventaire multiphasique de personnalité du Minnesota) consiste en 550 questions permettant de décrire 9 échelles cliniques (hystérie, paranoïa, dépression, hypochondrie, psychopathie, psychasthénie, schizophrénie, manie, et dominance sexuelle), en détectant trucages et falsifications: le profil clinique (névrotique, psychotique) est évalué également. III) dyslexie et dysorthographie La dyslexie est la difficulté à acquérir la lecture à l'âge habituel, en dehors de toute débilité ou atteinte sensorielle - auditive et visuelle elle s'accompagne de confusion de graphèmes -proches par la forme ou le son - d'inversions ou d'omission de lettres. Le sujet dyslexique lit mal à haute voix, sa dysorthographie est constante, mais sa compréhension des textes est bonne. [...]

[...] Il n'a aucune valeur définitive. La valeur pronostique est satisfaisante pour l'adaptation scolaire. Le QI d'efficience intellectuelle, un des tests les plus utilisés, détermine un QI verbal et un QI de performance dont les résultats, parfois discordants, permettent de soupçonner un blocage psychologique. Lorsque le QI est inférieur à 70, le sujet est considéré comme déficient intellectuel et, s'il s'agit d'un enfant, doit bénéficier d'une pédagogie spécialisée. Ces tests n'explorent pas la «compétence sociale» qui permettra à nombre d'enfants considérés comme débiles de trouver une insertion socioprofessionnelle normale à l'âge adulte. [...]

[...] Mais il peut aussi résulter - outre de troubles sensoriels - surtout auditifs, mais parfois visuels à faire rechercher systématiquement par un spécialiste; - d'un refus scolaire qui témoigne soit de l'hostilité, plus ou moins manifeste, des parents vis-à-vis de l'école; soit, à l'inverse, de leurs exigences excessives; soit, enfin, de troubles de la personnalité de l'enfant; - d'une inhibition scolaire qui entraîne une souffrance chez l'enfant, incapable de travailler ou de se concentrer malgré son désir, et traduit souvent une organisation névrotique de la personnalité: - d'une psychose débutante, ou d'une véritable dépression, dont un dégoût subit et un ennui profond de l'école qui peuvent, chez un adolescent, en être les symptômes; - de difficultés spécifiques d'apprentissage ( la dyslexie et la dyscalculie) qui peuvent retentir sur l'ensemble des résultats et aboutir à l'échec scolaire; - enfin, d'une phobie scolaire. L'enfant en échec scolaire doit être aidé. [...]

[...] Il accuse souvent un retard de langage, parfois une mauvaise latéralisation ou gaucherie, une mauvaise organisation dans le temps et l'espace. Le traitement impose une rééducation spécialisée («graphomotrice»): parfois, une psychothérapie, ou la relaxation, la complète ou la remplace. Enfin, dans une faible proportion de cas, une pédagogie spécialisée est nécessaire dans un établissement agréé. [...]