code de déontologie, milieu scolaire, synergie et réussite, milieu médical, morale, éthique, enseignant
De nos jours, on ne cesse de parler de déontologie dans de nombreux milieux de la vie professionnelle, surtout ceux où le niveau de maturité intellectuelle et de sagesse a atteint un degré important. On en parle dans les milieux : médical, scolaire, économique, administratif, des affaires, de la presse, du commerce, de la politique, du sport, de l'art, de l'architecture, de la justice, etc. C'est devenu presque un leitmotiv qui rappelle à ces milieux et, surtout, à ceux qui les font fonctionner, un certain nombre de règles à observer, une certaine morale bafouée, une dignité non respectée, un dépassement de loi, d'une norme, d'un règlement, d'une discipline, d'un usage, etc. Alors pourquoi cette non-observance des règles, cette non-obéissance à la loi, aux conventions, aux règlements, etc. ? À mon avis, ces dépassements, si on excepte les excès volontaires ou prémédités, sont dus à une certaine méconnaissance, à une insuffisance d'intériorisation du concept «déontologie» qui, généralement, est confondu avec morale et éthique. La morale, en tant qu'ensemble de valeurs et principes, traverse ou est transversale à la déontologie et à l'éthique, dans le sens où ces deux dernières ont recours dans leur conception même à la morale.
[...] À cet effet, il doit favoriser son développement personnel, cognitif et mental, en vue de son épanouissement, notamment, sur le plan intellectuel ; – voir l'apprenant comme un futur citoyen qui doit évoluer vers l'autonomie et l'acquisition du sens de la responsabilité. À propos de cette dernière, faire comprendre à l'apprenant qu'il est un acteur essentiel du milieu scolaire et que, par son respect des règles de conduite de ce dernier, il participe au bien-être et au bon fonctionnement de la communauté ; – bien connaître un par un les apprenants (sur le plan social et familial) pour leur montrer qu'ils comptent pour lui ou, d'une autre manière, qu'ils ont de l'importance dans l'exercice de son métier au sein de la classe et au sein de l'école, ce qui lui permettrait, en cas de besoin, de remédier à leurs difficultés d'apprentissage. [...]
[...] S'agissant de déontologie, il faudrait absolument dépasser les mentalités figées par la bureaucratie et le fonctionnariat qui se caractérisent par la rigidité de leur organisation. L'école n'est pas une usine de production de biens standardisés. C'est un lieu où s'établissent des relations hautement humaines et sociales entre des acteurs qui œuvrent, malgré la disparité de leurs âges, de leurs formations et de leurs fonctions, pour la réalisation d'un seul et unique but à savoir la réussite des apprenants. Si les enseignants instruisent, éduquent et forment, le corps administratif a sa part à jouer dans la réalisation de ces trois fonctions en rendant l'atmosphère ou l'ambiance propice au déroulement de ces dernières. [...]
[...] Cet enseignement doit dispenser aux apprenants les connaissances de base, viser leur éducation (construire leur personnalité) et les doter d'une culture générale en relation avec l'évolution de la société an ayant pour point de mire la réussite pour tous. Une école où l'émancipation et l'épanouissement intellectuel et la créativité prennent une place de choix. Une école où l'apprenant est au centre de ses préoccupations, jouissant de sa pleine dignité moralement et matériellement. Les trois catégories d'acteurs du milieu scolaire à savoir : enseignants, corps administratif et apprenants doivent se reconnaître dans ces principes qui fondent l'école. En d'autres termes, ils doivent les incarner en remplissant convenablement et parfaitement les obligations qui leur incombent. [...]
[...] Extrait d'un entretien avec Jean-François Sabouret, sociologue spécialiste du Japon. (Entretien publié dans le site http://www.lefigaro.fr, http://www.lefigaro.fr/international/2013/12/03/01003-20131203ARTFIG00583- pourquoi-les-ecoliers-asiatiques-reussissent-mieux-que-les-autres.php) [11]Extrait d'un entretien dont les propos ont été recueillis par Caroline Brizard, journaliste. (Entretien publié dans le site https://www.nouvelobs.com, https://www.nouvelobs.com/education/20161021.OBS0166/pourquoi-l-ecole- privee-reussit-mieux-que-le-public-et-comment-reduire-l-ecart.html) Il faudrait adopter une approche participative et rechercher un équilibre entre la représentation hommes/femmes. [13]Il est peut-être judicieux que l'autorité de tutelle soit représentée non seulement par des spécialistes de l'enseignement, mais également par des juristes au fait des tenants et aboutissants de l'éthique professionnelle. [...]
[...] Ce sont des obligations qui permettent d'instaurer au sein de ce milieu harmonie et cohésion. Conjuguées avec les obligations des enseignants, elles contribuent, dans une large mesure, à promouvoir un enseignement de qualité et à inciter les apprenants à évoluer vers la réussite. C. Les apprenants : obligations fondamentales Bien que les apprenants soient les premiers bénéficiaires de la mise en œuvre du code de déontologie, il n'en demeure pas moins qu'ils sont tenus de contribuer au bon fonctionnement du milieu scolaire dont ils constituent, par le nombre, la principale composante. [...]
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