C'est à partir de 2 ans que l'enfant commence à utiliser les premiers mots-nombre. Une utilisation correcte des mots-nombre "deux" et "un" et la compréhension de l'écriture 12 de "douze" commence à bien se manifester.
L'objectif de ce travail est de préciser des notions-clés pour éclairer l'acquisition du nombre (ou numérique) et leur apparente lenteur au cours de cette tranche de vie. La nouvelle conception du nombre est largement influencée par les théories de Jean Piaget, psychologue suisse (1896-1980), et de son élève A. Szeminska, issues de La genèse du nombre chez l'enfant (...)
[...] Szeminska, issues de La genèse du nombre chez l'enfant. Tout au long de cet essai nous allons traiter les différentes approches vis-à-vis de l'acquisition du nombre. Nous commencerons par le test piagétien de conservation du nombre, nous discuterons une découverte récente nomme la perception numérique du bébé de Starkey, Cooper, Anderson et all, le Subitizing ou dénombrement sans comptage est un autre type de procédures à envisagée, ensuite nous traiterons le comptage et ses principes, pour finir sur les principes de la numération. [...]
[...] le comptage chez les enfants entre 2 et 5 ans ne respecte que partiellement ces principes. Brissiaud (1989) parle d'une conséquence d'apprentissage mal programmé. Il semble clair pour lui qu' il vient un moment où le dernier mot-nombre prononcé permet effectivement à l'enfant de représenter la quantité correspondante[2]. Les deux exemples de Séverine et de Stéphanie (page 13) démontrent qu'un enfants ne respecte pas spontanément le principe cardinal car ce n'est pour trouver le nombre correct qu'il semble compter mais plutôt par imitation ou par plaisir. [...]
[...] Ici chaque nombre son propre signifiant écrit. Mais à partir de 10 -qui est la base de notre système de numération- les choses se compliquent puisque l'on reprend des chiffres déjà utilisés (par exemple 1 et 0 pour 10) en leur affectant, par leur position dans l'écriture, un sens nouveau. Constance Kamii (1985) et ses observations ( le test des 16 jetons avec les 29 élèves de 1ére année d'école de haut niveau page 14 et 15) montrent que la compréhension des principes de la numération est très tardive et doit présenter de réelles difficultés. [...]
[...] C'est la que les nombres marquant un changement (comme ) que la gestion du mécanisme de mémorisation et de récitation est plus signifiante. Ainsi l'enfant qui avale par exemple les mots nombres double se terminant par 9 (comme dans etc.) (page 14). Ca s'explique par le fait que l'enfant la difficulté en cas de passage délicat, ou alors l'enfant est victime de l'haplologie phonétique, affectant spécifiquement 19, et que le mécanisme de recherche et de prononciation du mot-nombre 20 est tellement absorbant qu'il fait oublier a l'enfants de dire 19. [...]
[...] Ils ne dépassent pas trois. Ici le subitizing apparaît comme une connaissance déclarative : devant une collection de trois dés par exemple les enfants de 5ou 6 ans déclarants qu'il y en a trois. Mais, pour une collection comme quatre dés les enfants sont obligés de mettre en œuvre une procédure de comptage un par un pour trouver qu'il y en a quatre. Alors pour quatre ils ont mémorisés une procédure générale et pas un fait spécifique comme pour trois. [...]
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