Système scolaire, éducation et scolarisation, enseignement, Napoléon Bonaparte, monopole d'État, enseignement primaire, enseignement secondaire, éducation religieuse, EMC Enseignement Moral et Civique, loi Fourcroy, loi du 10 mai 1806, décret du 17 mars 1808, collège, lycée, université, séminaire, loi Guizot, clergé, enseignement mutuel, Joseph Lancaster, école communale, institution scolaire, gratuité de l'enseignement, laïcité, obligation scolaire, Jules Ferry, certificat d'études, école maternelle, eps éducation physique et sportive, loi Gobelet, Jean Zay
Quand la Révolution de 1789 (passage de la monarchie à la République) s'achève, le dispositif éducatif a quasiment disparu. Les université, collèges, académies, et les réseaux des petites écoles paroissiennes ont presque disparu.
Le monopole du clergé a été brisé avec la Révolution, au profit de l'État. Une fois la Révolution terminée, la question de l'enseignement devient plus importante qu'elle ne le fut. Mais des efforts sont quand même faits pour séculariser l'éducation (enlever du pouvoir à l'Église pour les donner à l'État). De plus, il y a des mesures qui aboutissent à la constitution d'un nouveau monopole d'État sous l'autorité de Napoléon Bonaparte.
[...] forte structuration du cycle primaire autour de 3 pôles : Pédagogique/financier/administratif 1880 une école est créé a Fontenay aux roses = c'est l'école normale supérieure. Pour une fois les filles seront privilégiées. Celle des garçons n'est pas encire crée. On a le primaire (maternelle et élémentaire) ? puis EPS et CC (primaire sup) ? puis école normale ? puis école normale supérieure (forme les professeurs qui vont former les maîtres d'école normale et ceux qui pourront enseigner dans EPS). Ces écoles viennent parachever un cadre hermétique. [...]
[...] Le choix de la pédagogie est très politique. Le type d'établissement mis en place est lié à la méthode pédagogique. - En 1830, le mode pédagogique le plus répandu est le mode individuel. Mais il est plutôt dénigré par les pouvoirs publics et l'administration, cad les couches dirigeantes. - De leur côté, les frères des écoles chrétiennes obtiennent un grand succès avec leur méthodes simultanés. Mais ce succès est freiné par les libéraux. Ils disent que cette méthode simultanée est l'expression pédagogique d'une conception théocratique de la société. [...]
[...] Charles Freppel, évêque et député, critique cette neutralité « ne pas parler de Dieu à l'enfant pendant 7 ans, alors qu'on instruit 6 heures par jour, c'est lui faire accroire positivement que Dieu n'existe pas, ou qu'on n'a nul besoin de s'occuper de lui ». ? Jules Simon, républicain propose alors d'introduire en tête des matières obligatoires, des « devoirs envers Dieu » et les « devoirs envers la patrie ». Cette proposition sera retenue et perdurera à l'école jusqu'en 1923. ? Ferry considère que « l'immense majorité de la population française se rattache aux croyances spiritualistes ». [...]
[...] Le recteur impose à tous les maîtres d'écoles d'obtenir un brevet de capacité. Ils sont davantage du côté du peuple. - Le gvt des Utras (conservateurs, 1820-1828) renforcent les privilèges du clergé en matière scolaire. Ce sont les curés qui inspectent les établissements publics et se sont les évêques qui nomment les instructeurs publics. A la fin de la Restauration, en 1830, tous les partis, demandent la liberté de l'enseignement quel que soit leur bord politique. - loi Guizot du 28 juin 1833 11 oct. [...]
[...] Contrairement aux obj de son gvt, il va y avoir une augmentation des enfants d'ouvriers dans les 6e de collège et lycée. Cette réforme provoque une autre conséquence plutôt paradoxale : en intégrant le primaire supérieur dans le secondaire, les élèves de milieu pop vont pouvoir passer le BAC. ? on peut dire que la réforme, loin de démanteler le primaire sup, permet au contraire, de se reconstituer ? dans la réalité, l'intégration des EPS dans le secondaire pose pb : ? [...]
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