Sociologie, système scolaire, école, démocratisation, jules ferry
C'est à partir de la Révolution française (1789) que l'idée (notamment pour les révolutionnaires) d'une école organisée par l'État est apparue. Auparavant, l'école était sous la tutelle de l'Église puisque jusque-là seuls les hommes d'Église avaient pris la scolarisation des élèves en main. On a alors voulu nationaliser l'école. De plus, les révolutionnaires ont mis en avant la nécessité que l'école puisse être fréquentée par tous et qu'elle soit gratuite. Ainsi de multiples projets ont vu le jour.
Le projet Condorcet est le projet qui a eu en germe tout ce que l'on connaît aujourd'hui (gratuité, obligation scolaire...)
[...] C'est à partir de là qu'on a vu naître le concept d'échec scolaire. À la suite de ce concept est née la discrimination positive. Celle-ci s'est traduite par la mise en place de ZEP zone d'éducation prioritaire) en 1981. Ce principe a été inspiré des États-Unis. Ils ont mis en place dès les années 70 des programmes d'éducation compensatoire. Toutefois ces programmes, après diverses études se sont révélés peu convaincants lorsque la France a mis en place les ZEP. Aujourd'hui en France on aboutit au même constat. [...]
[...] Comment mettre en place de la discrimination positive ? = donner plus à ceux qui ont le moins La mise en place de ZEP a rompu avec la tradition de la 3ème république. En effet, elle a rompu avec la logique égalitaire. Avec les ZEP on a substitué une logique d'égalité par une logique d'équité sociale. Il y a eu une mise en place d'indicateur pour identifier les ZEP dans les années 80 : Taux de chômage résultat scolaire en dessous des évaluations nationales moins de 50% de réussite) taux de population étrangère sur un secteur géographique ce précédent critère est apparu non fonctionnel et il a été modifié dans les années 90 par le taux d'enfants étranger non européen. [...]
[...] En effet, le système public était uniformément réparti sur le territoire national. De ce fait, l'Église a continué pendant des années à revendiquer la direction des affaires scolaires. Finalement, vers 1820, l'Église a commencé à avoir une autre attitude et ne demanda plus dans les mêmes termes de s'occuper de l'école. Elle a demandé la mise en place de la liberté de l'enseignement et non plus la direction du système scolaire public. Elle a introduit la liberté de choix entre le système privé et public. [...]
[...] De plus, l'enseignement secondaire était réservé aux élites. Les enfants des milieux populaires avaient seulement accès à l'enseignement primaire. Il s'agissait d'armer les enfants du peuple pour leur vie entière. Cette conception a vécu jusqu'en 1945. Cela a été remis en question au lendemain de la seconde guerre mondiale notamment par les compagnons de l'université nouvelle. Ils ont remis en question le principe de l'école de la 3ème république et on prôné l'école unique avec un accès égal pour tous les enfants quelque soit leur milieu d'origine. [...]
[...] L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des 2 sexes de 6ans révolus à 13ans révolus. (La loi du 9 août 1936 prolonge la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans.) En plus du dimanche, il est prévu un jour par semaine qui n'est pas travaillé. Celui-ci est fait pour permettre aux parents de donner à leurs enfants s'ils le souhaitent une instruction religieuse. À cette époque, c'était le jeudi. Toutefois notons que : l'école maternelle n'est pas obligatoire et encore aujourd'hui c'est l'instruction et non la scolarisation qui est obligatoire. [...]
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