Bien entendu, l'éducation a été un combat et un enjeu fondamental pour le XXème siècle. Nous ne sommes plus dans une phase d'interrogation sur la nécessité d'un projet éducatif. Maintenant, c'est un impératif. En 1945, l'UNESCO met bien clair que l'éducation est au cœur de l'ensemble du projet humain. Dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, on est dans le cadre d'un impératif.
Il est certain que le premier combat est celui de l'alphabétisation. Il a été d'emblée résolu dans les pays développés avant le même le début 1914, même si en URSS, il restait de nombreux progrès à faire. Mais de 1914 à 1945, ce sera la généralisation de l'alphabétisation dans les empires coloniaux. On ne savait pas si elle allait être un facteur de progrès.
[...] La culture de masse Le marketing culturel a bien œuvré pour faire apparaître une culture de masse. Les différents publics C'est d'abord autour des jeunes (Disney, etc.), des ados (la mode, les disques, la culture féminine avec les magazines de mode comme elle), ou les adultes avec le sport, et enfin les seniors. Il y a une différenciation des publics avec une dichotomie populaire et élitiste. Le phénomène bobo est important. Cette diversification des publics produits la valeur argent, car ces publics culturels sont articulés autour de forme de consommation spécifique, et dans un rapport des jeunes vers les adultes. [...]
[...] Donc c'est une bataille qui est loin d'être gagnée, et qui est marquée par le problème des contenus (réformes constantes), avec des acquis qui ne sont jamais définitifs. On est face à des questions très importantes par rapport à l'insertion du système scolaire dans la vie collective. Il reflète les questionnements, les phobies des sociétés. L'école est le lieu de progrès à accomplir, particulièrement en Amérique centrale, au Maghreb Plus on prolonge les études, plus les débouchés sont larges, plus la question de l'équilibre se pose. [...]
[...] Marshall Mc Luhan a analysé le phénomène médiatique, on est passé de l'écrit à l'audiovisuel, de l'imprimerie de Gutemberg à la galaxie de l'audio de Marconi. La presse continue d'exister même si son apogée se situe entre les années 30 et 60. La presse se renouvelle cependant aujourd'hui avec les gratuits ou internet. Les magazines connaissent de grands succès avec notamment de plus en plus d'images (Time, New Week, The Economist). Les Bandes dessinées se sont aussi largement diffusées (Journal de Mickey), avec son lot de provocations (Tintin au Congo). Les livres. [...]
[...] Yunus a mobilisé ses connaissances sur le microcrédit, et devient l'expert dans le monde économique. Actuellement, on met en place des commissions dont on attend des retombées sur les politiques publiques. Il y a une dépossession de la responsabilité du politique. Ce phénomène de l'expertise est très intéressant, et c'est un des faits de la massification. L'écologie, fait venant d'expert, a aujourd'hui un rôle très important dans les politiques mondiales (charte de Nicolas Hulot). On travaille sous étiquette pour avoir la légitimité. La légitimité des experts est à terme un enjeu. [...]
[...] Les politiques qui étaient maîtres du jeu audiovisuel sont maintenant dépendants de celui-ci. Il y a donc à la fois une banalisation et une uniformisation de la vision sociale, mais aussi l'apparition d'une nouvelle élite : les stars. Elles ne viennent pas forcément de milieux privilégiés, c'est un miroir déformant qui n'obéit pas à la reproduction sociale. La peopolisation dicte des comportements, fait de la publicité, dans les domaines de la mode, et des stars sont arrivées au sommet comme Ronald Reagan, acteur puis président des EEUU. [...]
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