Autorité - philosophie - figures - classe
Tout d'abord qu'est-ce que l'autorité ? L'auteur nous explique qu'il s'agit, je cite « du pouvoir qu'a quelqu'un de faire à d'autres ce qu'il veut sans avoir à recourir à la violence. Ce pouvoir est dû soit à sa position sociale, soit à sa compétence ».
Cependant, de nos jours, l'autorité soulève de nombreuses questions dans le domaine de l'Éducation. D'un côté, elle semble aller de soi : il n'y a pas d'éducation sans un rapport d'autorité « maître-élève ». Et de l'autre côté, elle est très contestée, car elle fait référence au pouvoir, à l'adulte.
Notons que l'enseignant n'est pas à proprement dit l'autorité, c'est seulement un représentant de cette chose abstraite.
[...] Le modèle peut être un personnage historique, un artiste, une vedette de sport ou de la chanson, qui suscite prestige et admiration. Ici, l'infraction apparaît comme de l'inculture La 5e est l'autorité du leader. Comme celle du modèle, elle repose sur le prestige, mais le prestige du leader pousse les autres moins à l'imiter qu'à le suivre. Cette autorité impose aux gens de croire tout en leur laissant croire qu'ils pensent d'eux-mêmes. La dernière, la plus irrationnelle, est l'autorité du Roi-Père. Elle est inexplicable et irrévocable, donc pas besoin d'explication ni de discussion. [...]
[...] Qu'est-ce que l'éducation moderne ou nouvelle ? Elle ne rejette pas toute forme d'autorité. Elle accepte l'autorité d'expert car le maître représente la personne-ressource qui vient en aide aux élèves. Elle accepte également l'autorité d'arbitre (maître, conseil de classe, élèves délégués) car elle peut intervenir en cas de conflits. En fait, la thèse de l'éducation nouvelle prétend remplacer l'autorité des modèles par celle du contrat. En effet, les élèves sont totalement libres mais ils doivent respecter les décisions des élèves élus. [...]
[...] Apparaît alors un sentiment de pouvoir. Ne jamais recourir à la violence et à la force : interdit et ne résoud aucun problème, perte de toute autorité aux yeux des enfants. Dernier point c'est La légitimité Ce qui rend l'autorité de l'enseignant légitime est le fait : De détenir des savoirs et des compétences. Mais surtout de faire partager ses savoirs aux élèves. Bernard Rey dit : la véritable légitimité du maître s'établira donc sur le fait qu'il est celui qui aide à comprendre, encourage dans l'effort de comprendre P.26 2e idée-force c'est L'autorité et la discipline ? [...]
[...] Chez les partisans de la liberté, l'autorité est une contrainte. Ils sont contre toute forme d'autorité. Ils réduisent l'autorité sous une seule figure : celle du Roi-père. Pour eux, seulement deux choix sont possibles : soit la liberté totale, soit l'autorité totalitaire. Le fait est que le débat tourne donc autour des figures de l'autorité, qu'il n'y a pas une figure mais plusieurs. Selon l'auteur, l'essentiel n'est pas réellement de choisir entre liberté et autorité mais quelle figure est la plus apte à éduquer, c'est-à-dire à former la liberté ? [...]
[...] Alors Qu'est-ce que l'éducation classique ou traditionnelle ? L'éducation classique a pour but de former le libre jugement (p.74). Elle rejette l'autorité du Roi-père et favorise davantage la figure de l'arbitre, de l'expert et notamment celle du modèle. Par ex, en classe, le maître est à la fois le représentant des modèles (c'est en admirant et imitant les modèles qu'on parvient à être soi). Il est aussi le représentant de l'autorité d'expert car il a compétence pour enseigner. Et enfin de l'autorité d'arbitre en maintenant l'ordre dans la classe par la discipline. [...]
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