Lettres publiques, instituteurs, enseignement, Jules Ferry, François Guizot, Jean Jaurès, laïcité, école publique républicaine, instruction morale, instruction religieuse, droiture, enseignement civique, séparation de l'Église et de l'État, Révolution française, éducation, loi du 28 juin 1833, apprentissage de la lecture, vocation, principes fondamentaux de l'éducation, système scolaire, évaluations, notation, Emmanuel Macron, loi du 28 mars 1882
Cet ouvrage est un recueil de trois lettres publiques, toutes trois destinées aux instituteurs. La première est écrite par François Guizot en 1833, homme politique du XIXe siècle, ayant fait passer une loi légiférant sur le statut de l'instituteur. Cette lettre est destinée à rappeler aux actuels et futurs instituteurs du cycle primaire l'essence même de leurs missions et l'importance de leur rôle au sein de la société de l'époque.
La seconde, rédigée par le ministre Jules Ferry en 1883, est adressée aux instituteurs de primaire suite à l'adoption d'une nouvelle loi promouvant la laïcité de l'école publique républicaine. Cette loi place au premier rang l'enseignement moral et civique. La question traitée est celle des nouvelles obligations et devoirs de l'enseignant en matière de morale suite à la séparation de l'Église et de l'État après la Révolution française : ainsi, l'instruction religieuse appartient aux familles et à l'Église, l'instruction morale à l'école.
[...] Chaque individu possèderait en lui les bases d'une morale républicaine, qu'il serait en mesure de partager ensuite. Jules Ferry démontre que cet enseignement passe d'abord par l'exemple et surtout par les moments, a priori, insignifiants de la vie en classe, qui sont autant d'opportunités pour montrer et démontrer les valeurs de la morale laïque et républicaine : « Le métier d'instituteur porte des valeurs fondamentales pour notre société, mais cette tâche ne semble pas impossible et hors de portée, car elle s'appuierait d'abord sur la façon d'être, et ensuite, sur les connaissances et les compétences propres à l'apprentissage ». [...]
[...] Lettres aux instituteurs - François Guizot (1833), Jules Ferry (1883) et Jean Jaurès (1888) - La vocation enseignante I. Présentation de l'ouvrage # Auteurs : Ferry Jules, Guizot François, Jaurès Jean # Titre : Lettres Aux Instituteurs # Référence : Paris, Calmann-Lévy # Thème principal : Éducation # Thèmes connexes : Politique, Actualité # Type d'ouvrage : Recueil de lettres publiques II. Lecture de l'ouvrage A. Thèmes et thèses Cet ouvrage est un recueil de trois lettres publiques, toutes trois destinées aux instituteurs. [...]
[...] Enfin, il conclut sur ces deux axes de l'éducation et de l'éducateur en réitérant que s'ils sont atteints, l'enfant, futur homme citoyen, sera amené à de grandes choses. C. Analyse critique Ces lettres écrites par Guizot, Ferry et Jaurès sont fondatrices dans le champ de la réflexion des sciences de l'éducation, mais également sur la noblesse de la vocation enseignante. En effet, ces trois figures emblématiques de la politique ont révolutionné l'histoire de l'éducation par leur prise de position respective à travers leurs lettres. [...]
[...] Cependant, si ces lettres sont avant tout destinées aux instituteurs, leurs auteurs soutiennent des thèses différentes. D'une part, la thèse développée par François Guizot repose sur la figure de l'instituteur telle qu'il l'imagine. Selon lui, l'instituteur représente et porte une mission cruciale pour la société : celle d'apporter aux enfants la connaissance, la morale religieuse et la droiture. Rappelons que la loi évoquée dans sa lettre, expliquée ci-dessus, instaure l'obligation aux communes de plus de 500 habitants de se munir d'une école et d'entretenir un maître pour y enseigner. [...]
[...] Il leur propose des réponses simples et ancrées dans une pratique quotidienne et déjà existante de leur fonction d'enseignant. Ce texte finit sur une réponse aux critiques de cette nouvelle loi. L'auteur affirme que l'on verra un jour les fruits portés par cet enseignement moral dans les futures générations d'enfants qui auront pu en bénéficier. Enfin, la courte lettre de Jaurès s'articule en plusieurs parties. Dans son introduction, il donne sa définition de l'enfant futur bon citoyen et de la nécessité de le former dès le plus jeune âge à cela. [...]
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