éducation, figure pédagogique, philosophe, Montaigne, Schleiermacher, Herbart, Ellen Key, Françoise Dolto, Pestalozzi, Kergomard, Montessori
Montaigne propose un enseignement qui permet le développement de l'esprit critique, avant même de vouloir tout retenir par coeur. Toute matière peut être enseignée tant qu'elle l'est de cette manière, et toute chose est importante à apprendre tant qu'elle forge notre esprit critique. Montaigne a apporté beaucoup d'outils à ses successeurs, je pense que son approche est le fondement de toute pensée critique concernant l'éducation. Je l'aime particulièrement et l'utiliserai à l'avenir. Ça m'a beaucoup touchée et surprise de voir que des penseurs, déjà à la Renaissance, pouvaient se soucier du bien-être des enfants à l'école.
[...] Je ne veux pas me sentir irresponsable de la bonne tenue d'un cours, je veux aussi prendre cette responsabilité en tant qu'élève. C'est pour cela qu'un dialogue entre les enseignants et les élèves me paraît indispensable pour assurer une bonne harmonie dans la tenue des cours Maria Montessori Maria Montessori semble non seulement montrer un intérêt pour l'éducation, mais pour l'éducation précoce de surcroît : elle pense que le développement de l'intelligence se fait très tôt dans la vie. Dolto a un comportement de chercheuse très marqué, ce qui la distingue de toutes les autres figures vues précédemment : Elle cherche à trouver une vérité dans le développement de l'enfant. [...]
[...] On pourrait penser le contraire, que la rudesse de la vie pourrait les avoir aigris. C'est aussi un adepte des théories rousseauistes, comme ses deux prédécesseuses. Mais il s'écarte de cette conception, pensant que l'Homme de nature, laissé en-dehors des lois de la société, est forcément mauvais parce qu'il applique l'injustice de la loi du plus fort sans remords. Pour lui, une éducation correcte doit être didactique pour qu'on comprenne avant tout une logique, pas des éléments précis, car c'est cela qui créé une bonne personne. [...]
[...] Elle travaille moins sur l'enfant lui-même que sur la richesse de son environnement, avec lequel il pourra librement interagir et se développer, de fait, intellectuellement. La capacité de concentration de l'enfant est un bon indicateur de l'intérêt que peut avoir un environnement, selon elle. Elle prône donc l'auto-éducation. En favorisant l'existence d'un environnement aussi libre, elle permet aussi un enseignement moral par la libre interaction des enfants entre eux. Son humanisme me touche, même si j'envisage difficilement un environnement scolaire aussi libre. J'aime quand les choses sont établies, ça me permet de ne pas voir mon attention se disperser de partout. [...]
[...] En tout cas, c'est ce que je souhaiterais voir. J'aimerais m'émanciper d'un système trop restrictif, pour pouvoir me sentir réellement créative et utile Ellen Key (11/12/2022) Ellen Key est la première femme que nous croisons dans nos documents. Quel ne fut pas mon plaisir de m'en apercevoir Elle a inspiré son siècle en proposant aux adultes de prendre en compte les enfants dans la vie en société. Sa vision est éloignée de celle de Schleiermacher en cela qu'elle est féministe. [...]
[...] J'ai encore l'esprit rêveur, plein des méthodes de Schleiermacher. Herbart a créé une pédagogie expérimentale, méfiant des méthodes éducatives de son époque. Peut-être craignait-il les écueils de l'apprentissage dogmatique. Son but n'est pas de modeler l'enfant mais de le guider par le vrai au bien, pour qu'il développe un esprit critique et une moralité pertinents. J'y vois ici un paradoxe : s'il s'agit de rencontrer l'enfant, pourquoi alors attendre de lui qu'il tende vers quelque chose plutôt que le laisser choisir son propre chemin, même s'il ne va pas là où on veut qu'il aille ? [...]
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