La gestion mentale est un aspect particulier de l'éducabilité cognitive. Elle tient à montrer l'importance des habitudes évocatives dans la dimension d'un projet, afin de permettre aux élèves de se donner des structures « d'être » pour accueillir le savoir et la culture. On peut donc se demander à maintes reprises, en quoi la gestion mentale peut interférer dans la rééducation. En réalité, la gestion mentale permet d'observer l'intérieur de la vie mentale de chaque personne. Nous tenterons de dégager les faits de ces différents articles. En effet, ces articles décrivant différentes situations cliniques, ils nous permettront de voir que la gestion mentale tient une place primordiale, que ce soit dans la prise en charge rééducative, dans le langage, dans les lectures, ou encore en ce qui concerne les troubles de la scolarité à l'adolescence, et enfin dans le cas d'une enfant déficiente motrice.
[...] V - Conclusion Nous avons pu voir comment la gestion mentale influence totalement la rééducation. En effet, elle part de l'enfant, de ce qu'il est, pour lui faire retrouver la culture dont il est déjà profondément imprégné. Elle convainc de la grande nécessité de s'adapter très précisément aux besoins de l'enfant en difficulté, et explique que l'élève normal n'existe pas ; que chacun est riche de son originalité ; que tous, pédagogues, parents, thérapeutes, rééducateurs, doivent se subordonner à un seul être : l'enfant. [...]
[...] De plus, il saura quand il est en mesure de les accomplir. - Texte 3 : Gestion mentale et langage par France PAGES Le travail de France PAGES, orthophoniste, est d'aider des personnes souffrant de surdité, de troubles neurologiques, mais également de dysfonctionnements vocaux. De plus, elle s'occupe notamment des enfants entre trois et quinze ans, qui présentent un déficit du langage oral et/ou écrit. Elle précise que la gestion mentale ouvre d'autres perspectives et décrit son travail en trois étapes Il y a tout d'abord, le principe de l'enfant dans la dynamique de changement. [...]
[...] Le cas présenté est celui d'une petite fille de sept ans. Habituée à entendre parler sa mère depuis sa naissance, on a pu en déduire que ses évoqués étaient plutôt auditifs que visuels. L'enfant a été très tôt sensibilisé au projet d'avenir par sa mère, et a intégré cette notion dans sa structure mentale. Elle a suivi des séances de Kinésithérapie, où, par l'intermédiaire de sa mère, elle réalisait les exercices prescrits par le spécialiste. Grâce à cela, l'enfant a su coder les situations pour faire vivre dans sa tête les mots entendus, les gestes vus, et ainsi les exécuter. [...]
[...] De même que le rejet, l'agressivité et la démission peuvent disparaître. Il est important de prendre en considération que l'école et les parents jouent un rôle déterminant dans la rééducation, en se dégageant des évoqués négatifs, en ménageant une liberté, et en soutenant l'installation des gestes mentaux. On peut également voir que des difficultés varient entre un enfant visuel et un autre auditif. Ils doivent s'appuyer sur des images de réalité, de figure, des schémas, ainsi ils ont un accès au sens. [...]
[...] Grâce aux traces mentales, l'enfant évolue ; elle fait exister dans sa tête le déroulement de ses actions. Dans cette théorie, l'apprenant est au centre d'une auto construction des connaissances. Le projet de sens est un projet mental, c'est-à-dire une direction donnée à l'activité mentale elle-même, qui part du préconscient. Antoine DE LA GARANDERIE le définit ainsi : C'est bien avant de percevoir qu'il convient d'être en situation de projet, pour à l'avance jeter devant soi ce qu'on vise à capter pour soi III - Synthèse générale Nous avons aisément pu constater que la gestion mentale influençait la rééducation. [...]
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