L'éducation doit s'appuyer sur une relation vécue à la culture. Le médiateur des éléments culturels est l'enseignant. La culture est ce qui introduit les êtres nouveaux, les jeunes dans ce monde qui est le nôtre, ce monde qui nous est commun. Sa transmission est ce qui permet à l'humanité telle que nous la connaissons de se prolonger. La culture est vécue comme une valeur.
L'auteur s'interroge ici sur les conditions culturelles nécessaires pour que l'école demeure dans la société démocratique. L'écolier connaît une culture double, celle de sa famille et celle de l'école. La première facilite plus ou moins l'accès à la seconde mais la seconde ne peut être la seule instance éducative. Il convient donc d'évaluer les limites de cette culture scolaire.
L'école a une fonction nécessaire mais limitée. Quelle part de culture revient à l'école ? L'institution scolaire joue un rôle essentiel dans la transmission de certains aspects essentiels de l'héritage culturel car elle est la seule à pouvoir le faire. Elle est la seule à pouvoir le faire car certaines transmissions spontanées ne se font plus. Cela fait partie de ses missions qui ne sont pas uniquement dirigées vers l'individu (lorsqu'elle prépare à un métier par exemple), au compte de ses missions, il y a aussi la société, la transmission des valeurs de cette dernière.
Actuellement, l'école se décline en terme de ‘contenus'. L'enseignement est réduit à la notion de savoir, la culture scolaire est morcelée, découpée en disciplines et de ce fait se perd elle-même.
[...] Ainsi l'influence ne s'oppose-t-elle pas à la liberté, bien au contraire, elle en est constitutive. Sciences et technologies Ici, l'auteur affirme le rôle important de l'école dans la constitution d'une culture scientifique. Il évoque le fait que ce domaine d'apprentissage a pris un essor considérable dans la culture scolaire française. Cela tient au fait de son objectivité par opposition aux domaines qui nécessitent une culture personnelle (l'in fluence du milieu pouvant dès lors être décisif et critère de discrimination). Culture générale : l'universel et le particulier L'un des enjeux décisifs d'une authentique culture scolaire est l'accès à l'universel. [...]
[...] L'idée selon laquelle une éducation entre pairs c'est-à-dire entre membres d'une même génération est une idée fausse. Il montre que cette idée vient de la génération qui a en charge l'éducation de la suivante. De fait, cette suivante elle-même (c'est-à-dire les élèves) n'est pas à l'origine de cette idée, elle subit ce point de vue. Cela correspond pour lui à un refus d'éduquer, à un renversement du principe éducatif. Troisièmement, l'auteur montre que l'éducation pose toujours une limite à l'individualisme. [...]
[...] Mais la commémoration n'est pas la seule source de rectification, la culture scolaire joue également ce rôle. L'auteur regrette la méfiance que nous pouvons avoir en France concernant la mémoire chrétienne. Pour lui, il s'agit bien d'une mémoire, et non d'une identité. On ne peut contester le fait que le christianisme ait accompagné l'histoire de France, et à ce titre, elle doit avoir une place dans la mémoire collective. Comment surmonter le malaise de la mémoire ? Seule une vraie culture de la mémoire permet à une société, non pas de s'identifier avec le passé, à une époque révolue, ce qui est la négation de la durée, mais dans une relation vive et lucide avec le passée. [...]
[...] Quels sont les critères de tri ? Pour l'auteur, un des critères fondamentaux est le critère de la marque sur le devenir commun. Les lettres anciennes et de manière générale ce qui a pu auparavant constituer le domaine des humanités sont essentiels. Disciplines scolaires et culture L'auteur fait ici l'éloge de l'enseignement par disciplines, enseignement cependant décrié actuellement au profit d'une interdisciplinarité, d'une transversalité entre les domaines. Pour Guy Coq, chaque domaine d'enseignement a des vertus propres qu'il faut de ce fait préserver. [...]
[...] L'identité de l'élève ne s'y perd pas pourtant, ce dernier n'est pas instrumentalisé, il ne dépend pas de son enseignant pour être, il existe comme pure altérité. De cette manière, Guy Coq confère à l'élève une capacité de raisonnement qui pourtant est censée être formée par l'école. Chapitre 7 : Malaise dans la transmission ? Qu'en est-il de la transmission ? Dans un premier temps, l'auteur définit la notion de transmission : Au sens fort, le mot ‘transmission' désigne ce qu'il est nécessaire de faire passer d'une génération à la suivante. [...]
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