François Dubet (né en 1946) est un sociologue français, professeur à l'Université de Bordeaux. Il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la marginalité juvénile, à l'école et aux institutions.
Le thème général de l'article est la violence à l'école, l'auteur explique qu'il existe plusieurs types de violences et surtout plusieurs types d'engendrements de ces violences.
La violence est un phénomène nouveau et qui connait un développement rapide, pourtant la notion de violence est subjective, elle est perçue différemment selon les acteurs de l'école et est difficile à définir. Le terme violence est défini par Dubet comme « conduites variées, pas forcément violentes mais perçues comme telles, qui ont en commun d'être des signes de difficultés à l'école ».
[...] - La violence sociale La dominante des professeurs est que la violence vient de l'extérieur, un élève est violent, car c'est la faute de la société, ce n'est pas l'école qui influe sur son comportement. Les problèmes sociaux (chômage, précarité, pauvreté) provoquent une certaine violence juvénile, et le phénomène s'accroît avec le pourcentage croissant de la scolarisation. L'école est confrontée au développement de la société et ne peut plus exclure tout ce qui n'entrait pas dans les normes de l'école à proprement dit. [...]
[...] Les figures de la violence à l'école, Revue Française de pédagogie, n°123, avril-mai-juin, pp.35-45 François Dubet (né en 1946) est un sociologue français, professeur à l'Université Bordeaux. II est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la marginalité juvénile, à l'école et aux institutions. Résumé de l'article Le thème général est la violence à l'école, l'auteur explique qu'il existe plusieurs types de violences et surtout plusieurs types d'engendrements de ces violences. [...]
[...] Elle peut-être utile aux enseignants qui peuvent remettre en cause leurs pratiques parfois trop rigides ou aux élèves eux-mêmes qui peuvent trouver une explication à leurs comportements. De plus, la revue dans laquelle se trouvait l'article est une revue de recherches reconnue et qui donne une dimension réelle et plus fiable du thème. Bibliographie indicative Violence et éducation : incidents, incivilités et autorité dans le contexte scolaire. D'Alain Guilotte, aux Presses universitaires de France Psychologie des violences sociales. De Gustave-Nicolas Fischer, aux éditions Dunod, 2003. [...]
[...] Dubet propose des pistes de solutions, en partant d'une hypothèse les établissements qui résistent efficacement à la violence sont ceux qui prennent acte de la pluralité des significations de la violence, et qui combinent des systèmes de réponse en surmontant leurs caractères à priori contradictoires Si on considère le premier type d'engendrement de la violence, il faut alors renforcer les liens entre l'école et les élèves et insister sur la notion éducative de l'enseignement, si on rejoint le deuxième type, il serait plus opportun d'affirmer un ordre commun ou que tout le monde respecte et trouve juste, dans la moralité des choses, enfin dans l'existence d'une violence anti-scolaire, l'école doit reconnaître ses tords et aménager des espaces ou priment la communication des élèves contre les injustices. En guide de conclusion, Dubet invite les acteurs à revoir et agir contre le phénomène violence en visant un contrôle social sans tomber dans la répression qui empêcherait de prendre en compte des diversités de conduites et les contradictions qui pourraient en découler. Intérêt en Sciences de l'éducation Cet article vise en priorité à expliquer les fondements et les différentes causes de la violence. [...]
[...] Dubet distingue plusieurs types de violence et plusieurs d'engendrements de la violence : - La déviance tolérée Création d'espaces de déviance tolérée, lieux ou les interdits sont affirmés, mais peuvent être transgressés en certaines circonstances, cela nécessite une forte entente mutuelle entre les personnes, maîtres et élèves. Elle permet le maintien de l'ordre social avec le respect des règles communes des organisations. Tout acte de déviance peut être considéré comme violent et est réprimé, mais certains actes considérés par certaines personnes sans gravité peuvent être définis comme violents par d'autres. [...]
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