Sociologie de l'école, sociologie de l'éducation, inégalité scolaire, école maternelle, Christophe Joigneaux, pédagogie, éducation, inégalités sociales, pratiques enseignantes, politiques publiques
Inégalités scolaires et inégalités sociales sont au coeur de la sociologie française depuis le succès d'une sociologie bourdieusienne reprise et augmentée par les spécialistes de la sociologie de l'éducation. Or la liaison effectuée entre inégalités sociales et inégalités scolaires, appuyée par des démarches de terrain de type empirique procédant par induction, permet de dessiner des modèles quantitatifs d'évaluation des pratiques d'éducation au prisme de l'augmentation (ou de la diminution) des inégalités sociales. À ce titre, l'article étudié, « La construction de l'inégalité sociale dès l'école maternelle » de Christophe Joigneaux, publié dans la Revue française de pédagogie (2009), présente une certaine originalité. Il convoque à la fois cette dimension méthodologique de travail par quantification, mais aussi une démarche de qualification par rapport aux structures institutionnelles et à leurs productions (des productions textuelles d'ordre juridique à des indications de type professionnelles, comme des revues spécialisées et de la doctrine de façon générale).
[...] La réciprocité inégalités sociales/école maternelle (séance Pour l'auteur qui étudie la contemporanéité de la situation sociologique (et spécialement) les inégalités sociales de (et à) l'école maternelle, ce sont les comportements des agents investis dans l'école maternelle qui tissent la toile de fond de compréhension des inégalités scolaires qui peuvent être les relais des inégalités sociales, les pratiques comportementales prenant une dimension importante dans le champ sociologique de l'éducation. De manière réciproque, c'est cette construction de l'école publique sur le fondement d'inégalités déjà existantes qui perpétue et encourage des schémas inégalitaires qui se répercutent sur des inégalités de nature scolaire, l'auteur soulignant qu'il « est probable que les processus de différenciation ( . [...]
[...] ) soient déjà en grande partie scolaires ». §2. Le facteur de l'origine sociale (séance L'auteur ne se contente pas de souligner la réciprocité dynamique construction des inégalités sociales/construction de l'école maternelle qui génère des inégalités de type scolaire. De fait, le facteur de l'origine sociale est important si l'on prend en compte que l'école est d'abord un élément du tissu social, car « si la fréquentation précoce et assidue de l'école maternelle permet à tous les élèves d'obtenir de meilleurs résultats scolaires en CP ( . [...]
[...] La construction de l'inégalité scolaire dès l'école maternelle - Christophe Joigneaux (2009) - Sociologie de l'école « En France, la question des inégalités scolaires s'est d'abord construite autour des inégalités liées aux origines sociales des individus ». De fait, inégalités scolaires et inégalités sociales sont au cœur de la sociologie française depuis le succès d'une sociologie bourdieusienne reprise et augmentée par les spécialistes de la sociologie de l'éducation. Or la liaison effectuée entre inégalités sociales et inégalités scolaires, appuyée par des démarches de terrain de type empirique procédant par induction, permet de dessiner des modèles quantitatifs d'évaluation des pratiques d'éducation au prisme de l'augmentation (ou de la diminution) des inégalités sociales. [...]
[...] Bibliographie BRUGGEMAN, D. (2011) « Conditions d'enquête et démarches méthodologiques de recherches à domicile. Le chercheur sur le terrain des familles », Sciences de l'éducation. Pour l'ère nouvelle, vol no pp. 51-73. CAYOUETTE-REMBLIÈRE J. (2017) « Penser les inégalités scolaires : quelques travaux contemporains en sociologie », Idées économiques et sociales, vol no pp. [...]
[...] ) depuis 1995 [des programmes] » permet de prendre en compte « des programmes de classes de maternelle assez suggestifs ». En cela, une lecture majoritairement dominée par l'héritage de l'analyse marxiste qui voit dans des organisations institutionnelles des instruments de domination, qu'elle soit esclavagiste dans l'Antiquité, féodale au Moyen-Âge ou capitaliste à l'époque moderne et contemporaine, comprend les politiques publiques dans des rapports de dominants/dominés. Ce que l'auteur note en filigrane, lorsqu'il suggère que « dans beaucoup d'autres situations, [le ministère] recommande une telle posture surplombante, qui rompt avec le caractère immédiat des actions pour revenir ou anticiper sur leurs enchaînements » dans les pratiques enseignantes envers les apprenants. [...]
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